Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Justice et faits divers

La belle-mère de la fillette de Granby va témoigner

L’accusée a choisi de livrer sa version des faits au jury dans le cadre de son procès

Partager
Photo portrait de Antoine Lacroix

Antoine Lacroix

2021-11-11T17:42:31Z
2021-11-12T02:18:07Z
Partager

La belle-mère de la fillette de Granby, accusée de son meurtre, a choisi de témoigner à son procès pour sa propre défense.

• À lire aussi: La fillette de Granby est morte par suffocation

• À lire aussi: La fillette de Granby prenait des antidépresseurs

L’annonce en a été faite jeudi alors que le procureur de la Couronne, Jean-Sébastien Bussières, a indiqué au jury que sa preuve était close.

Bien que la femme aujourd’hui âgée de 38 ans ait le droit de garder le silence, elle a décidé de livrer sa version des faits aux 14 membres du jury. Le voile sur les circonstances de la mort de l’enfant risque d’être éclairci. 

Photos déposée en preuve La victime a été trouvée dans cette résidence de Granby, le 29 avril 2019.
Photos déposée en preuve La victime a été trouvée dans cette résidence de Granby, le 29 avril 2019. Photo déposée en preuve

À noter que les médias doivent respecter une ordonnance des tribunaux qui empêche de rapporter des parties de certains témoignages, tout comme l’identité de certaines personnes impliquées dans l’affaire.

Le procès de celle qui est accusée de meurtre non prémédité et de la séquestration de la petite victime de 7 ans s’est amorcé le 18 octobre dernier. 

De son côté, la défense a l’intention de présenter trois témoins, incluant l’accusée, a-t-il été annoncé jeudi.

Me Alexandre Biron fera également une déclaration d’ouverture, avant que les jurés puissent entendre s’exprimer la femme pour la première fois. 

Le témoignage de cette dernière devrait durer au moins deux jours, en incluant le contre-interrogatoire mené par la Couronne. 

Photo déposée en preuve
Photo déposée en preuve

Suffocation mécanique

Jeudi, la pathologiste judiciaire Caroline Tanguay a dû défendre les conclusions de son rapport voulant que la fillette soit décédée par « suffocation externe », en raison du ruban adhésif qui obstruait son nez et sa bouche. 

La Dre Tanguay avait déclaré mardi que l’autopsie n’avait révélé aucune cause de décès. Il avait alors fallu qu’elle se penche sur les circonstances de l’événement.

Elle avait indiqué que les policiers l’avaient informée qu’à un moment, du tape s’était retrouvé sur ses voies respiratoires.

« Cette information-là, c’est la pierre angulaire de votre rapport, on s’entend », a insisté Me Biron, en soulignant que si on lui avait soumis d’autres renseignements, ses conclusions auraient été différentes. 

La pathologiste a toutefois fait valoir que même sans adhésif sur les voies respiratoires, le ruban entourant le torse aurait fini par l’étouffer par « suffocation mécanique », car l’enfant n’aurait pas pu respirer adéquatement. 

Publicité
Publicité