La partielle dans Terrebonne déclenchée

Les citoyens de Terrebonne iront aux urnes le 17 mars prochain. Le premier ministre François Legault a déclenché l’élection partielle dans la circonscription mardi matin, à la suite d’un conseil des ministres spécial.

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Près de cinq mois après la démission de l’ancien superministre Pierre Fitzgibbon, les électeurs du comté de Terrebonne pourront se choisir un nouveau député à l’Assemblée nationale. 

Une annonce a été faite mardi pour dévoiler la date de l’élection partielle dans Terrebonne, a confirmé la directrice générale de la Coalition Avenir Québec (CAQ), Brigitte Legault.

Des membres de la formation politique avaient déjà été aperçus en train d’installer des pancartes lundi soir. 

Les citoyens de la circonscription de Terrebonne ont perdu leur élu quand l’ex-superministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, a rendu sa démission à l’automne dernier.

Depuis, la CAQ tardait à déclencher une élection partielle pour le remplacer.

C’est la candidate du Parti Québécois (PQ) dans Terrebonne, Catherine Gentilcore, qui en a fait la révélation sur les réseaux sociaux.

«Visiblement, la partielle dans Terrebonne est déclenchée... bien discrètement après cinq longs mois. Il était temps!» a écrit M^me Gentilcore sur son compte X.

«Mais nous sommes prêts et déjà en action sur le terrain», a-t-elle ajouté.

La CAQ avait d’ailleurs annoncé son candidat en janvier dernier. Il s’agit d’Alex Gagné.

Questionné en marge de sa mission à Washington, François Legault n’a pas semblé donner cher de la peau de la CAQ dans la circonscription laissée vacante par son superministre démissionnaire, Pierre Fitzgibbon.

«Je vais tout faire, je vais même y aller moi-même. Et puis nos députés, nos ministres vont y aller [dans Terrebonne] [...], mais il faut que tout le monde comprenne le contexte: c’est toujours difficile pour un gouvernement de gagner une élection partielle», a dit le premier ministre.

«Mais j’ai très bon espoir de gagner la générale l’année prochaine», a ajouté le chef de la Coalition Avenir Québec.

Rappelons que, selon la loi électorale, une élection partielle doit être déclenchée au maximum six mois après qu’un poste eut été laissé vacant.

– Avec la collaboration de Marc-André Gagnon, Bureau parlementaire