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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

La partielle dans Jean-Talon a une importance «hautement symbolique» pour le PQ, croit PSPP

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Gabriel Côté

2023-08-13T17:32:13Z
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L’élection partielle dans Jean-Talon a une importance «hautement symbolique» pour le Parti Québécois, selon Paul St-Pierre Plamondon, qui affirme que sa formation politique ne lésinera pas sur les moyens pour ravir cette circonscription à la Coalition Avenir Québec.

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«Une partielle, c’est toujours rempli de surprises, et c’est clair qu’on va s’investir, qu’on va tout donner pour une partielle qui est à mon avis hautement symbolique», a déclaré le chef péquiste dans une mêlée de presse en marge du congrès des jeunes du PQ, dimanche.  

Dans son discours devant les quelques 200 militants qui étaient présents, Paul St-Pierre Plamondon a présenté le PQ comme l'alternative au gouvernement Legault, qu'il a critiqué pour avoir promis des choses «tout en sachant qu’il ne les réaliserait pas», en évoquant entre autres choses le projet de troisième lien autoroutier entre Québec et Lévis.

Galvanisé par les sondages qui le place deuxième à l'échelle nationale et premier dans la région de Québec, le PQ nourrit de grands espoirs dans l'élection partielle dans Jean-Talon.

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  • Via QUB radio, écoutez Marie-Laurence Desgagné, présidente sortante du Comité national des jeunes du Parti Québécois au micro d'Alexandre Moranville-Ouellet :

Mais le fait est que la formation souverainiste n’a jamais fait élire de député dans la circonscription de Jean-Talon, qui a été un fort libéral de 1966, au moment de sa création, jusqu’en 2019. Elle était depuis lors détenue par la CAQ, jusqu’à la démission de la députée Joëlle Boutin en juillet dernier. 

«La symbolique de gagner [Jean-Talon] sera encore plus significative», a ajouté Paul St-Pierre Plamondon. 

Néanmoins, le chef péquiste n’a pas voulu s’avancer sur le type de candidature qu’il recherche pour ce comté, prétextant qu’il est «très tôt pour faire des annonces». 

Et à la question de savoir s’il y aura une investiture ou si le candidat sera nommé par le parti, il s’est gardé toutes les portes ouvertes en remarquant que «le principe au PQ, c’est l’investiture», mais que le parti pourrait procéder autrement en cas d’un déclenchement hâtif de la part du gouvernement. 

Toujours est-il que plusieurs noms de candidats potentiels pour le PQ dans cette circonscription circulent. Jeudi, Radio-Canada rapportait que la vice-rectrice de l’Université Laval, Eugénie Brouillet, et l’ex-employée péquiste Antonine Yaccarini avaient été approchées par le parti. Les deux femmes ont décliné l’offre. 

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Les noms de Jeanne Robin, qui était candidate dans Taschereau aux dernières élections générales, et de Gabriel Coulombe, qui représentait alors le parti dans Jean-Talon, ont aussi été évoqués. 

Devant une foule de jeunes péquistes, M. Coulombe a affirmé qu’il allait «possiblement» se présenter dans la course à l’investiture, «mais pas nécessairement», en assurant qu’il était prêt à jouer n’importe quel rôle lors de la partielle. «Il n’y aura pas de psychodrame ici dans Jean-Talon», a-t-il lancé. 

Photo : Gabriel Côté, Agence QMI
Photo : Gabriel Côté, Agence QMI

Budget de l’an 1

Dans un autre ordre d’idées, le chef péquiste a assuré que la présentation du très attendu «budget de l’an 1 d’un Québec indépendant» est «à l’horaire cet automne», sans vouloir donner de date précise.  

Puis, pour justifier pourquoi ce document n’a pas encore été dévoilé alors même qu’il avait été promis pour le mois de juin lors du congrès du PQ en mars dernier, le chef péquiste a fait valoir qu’il est toujours «en congé de paternité» et que le parti «ne voulait pas le lancer en plein été» pendant que «tout le monde est en vacances». 

Plus de 200 jeunes péquistes ont assisté au congrès de la fin de semaine, qui était l’occasion pour eux de se choisir un nouveau président. Au moment d’écrire ces lignes, le dépouillement des votes n’était pas encore terminé.  

Le gouvernement Trudeau est un «pétro-gouvernement», clame PSPP

Dans son allocution devant les membres du comité national des jeunes du PQ, Paul St-Pierre Plamondon a décoché une flèche à l’endroit du gouvernement de Justin Trudeau, qui est selon lui «irresponsable» par rapport à la question environnementale. 

Photo : Gabriel Côté, Agence QMI
Photo : Gabriel Côté, Agence QMI

«Le Canada est un pétro-gouvernement, et tous ses gestes le confirment indépendamment des paroles qui les accompagnent. Tous ses gestes confirment que ça va demeurer le cas», a-t-il lancé, avant de citer en exemple les nouveaux prêts commerciaux qui ont été débloqués par le fédéral pour financer le projet d’agrandissement du pipeline Trans Mountain, dans l’Ouest canadien. 

Prenant à témoin la «place démesurée» qu’occupe le lobby du pétrole à Ottawa, le chef de la formation souverainiste a affirmé que cela rend l’indépendance d’autant plus nécessaire.  

«Nous allons accélérer la cadence sur cette question-là, nous vous écoutons et on va bien porter ce dossier crucial», a dit Paul St-Pierre Plamondon.  

Les jeunes militants du PQ ont semblé encouragés par ces propos. Au cours de la fin de semaine, ils ont adopté une proposition selon laquelle qu’il devrait être interdit pour les grandes entreprises, mais pas les friperies ou les organismes, de jeter des vêtements, afin d’éviter du gaspillage. 

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