La pandémie sert bien BRP
Agence QMI
La pandémie a bien servi BRP, qui tourne à plein régime pour tenter d'arriver à fournir des motoneiges et des quatre-roues à tous ses clients.
«La demande est tellement forte. Nos usines fonctionnent au maximum de leur capacité et, malgré tout, on n'arrive pas à fournir la demande», a confié le président de BRP, José Boisjoli, dans le cadre de l'émission À vos affaires, à LCN.
En fait, la demande est telle que même M. Boisjoli a dû se passer des deux motoneiges qu'il s'était commandées pour la saison 2022, afin de les laisser à d'autres clients, a-t-il dit à la blague.
Il faut dire que les restrictions sur les voyages en raison de la COVID-19 ont incité plusieurs Québécois à renouer avec la motoneige.
«Avant la pandémie, 20% de nos véhicules étaient vendus à de nouveaux entrants, des personnes qui découvraient le sport. Depuis la pandémie, c'est 35 à 40%, et 60% disent qu'ils vont rester dans le sport après la pandémie. Donc ça reste à voir», a exposé le dirigeant.
Cela dit, le virus amène aussi son lot de défis, notamment en matière de logistique, alors qu'il y a bien des difficultés reliées à l'approvisionnement avec les fournisseurs. «Tous les jours, il y a des mauvaises nouvelles, mais on réussit à faire tourner nos usines», a relativisé M. Boisjoli, qui espère que les choses se replaceront à la fin de 2022 ou au début de 2023.
L'inflation a aussi forcé l'entreprise à réviser sa gamme de prix. «On a augmenté nos prix de 3 à 4%. Depuis l'automne passé, on a aussi une surcharge qui est temporaire pour pallier tous ces coûts-là, que l'on pense être temporaires», a expliqué le président de BRP.