«La pandémie a fucké la patente», dit Guillaume Lemay-Thivierge, déterminé à reprendre sa place dans le paysage médiatique québécois

Frédérique De Simone
Déterminé à reprendre sa place dans le paysage médiatique québécois, le comédien Guillaume Lemay-Thivierge a admis s’être autosaboté avec une série de frasques, dont sa fameuse photo avec un bouleau gravé du mot en N, pour «se sortir de l’hypocrisie du milieu».
C’est du moins ce qu’il a avancé lundi après-midi, au micro d’Isabelle Maréchal, dans les studios de QUB radio, où il était invité.
Pour l’ancien animateur de Chanteurs masqués, «la pandémie a fucké la patente» en imposant une rectitude politique où il n’arrivait plus à être lui-même dans un milieu qui prône pourtant la différence.
«Dans l’absolu, je ne voulais pas perdre ma job et créer l’angoisse que ma femme et mes enfants ont eue. Tout ça, c’est dégueulasse. Ce n’est pas un chemin souhaitable pour personne», a-t-il dit en entrevue.
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«Je me suis sorti tout seul en faisant une action comme celle que j’ai faite. [...] Ça s’appelle de l’autosabotage conscient. Je jouais une game depuis trop longtemps avec laquelle j’étais moins à l’aise», a-t-il poursuivi, ajoutant être aujourd’hui beaucoup plus confortable à exprimer ses opinions, même en sachant qu’elles peuvent parfois déranger.
«Déjà que j’étais quelqu’un qui n’avait pas beaucoup peur, la peur s’est encore plus enlevée», a-t-il ajouté, qualifiant «la game médiatique de petite mafia dans la ouate», dans laquelle il faut être dans la bonne gang pour survivre.
La carrière de comédien de Guillaume Lemay-Thivierge est à l’arrêt depuis près de deux ans.
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Devenir patron du 98,5 FM
Avant sa pause professionnelle et les controverses qui l’ont précédée, le comédien aurait soumis sa candidature au patron de Cogeco Média pour prendre la tête du 98,5 FM.
Sa proposition n’aurait cependant pas été très bien reçue par le grand patron de la station, qui traversait à l’époque une crise.
Le 21 décembre prochain, Guillaume Lemay-Thivierge présentera sa conférence intitulée Sacré Guillaume, à Sainte-Thérèse, où il répondra aux questions du public en plus d’expliquer son parcours.
Il entend également lancer sa plateforme de contenu québécois, nommée Télévision générale.