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L'article provient de TVA Nouvelles
Affaires

La nouvelle taxe américaine sur le bois canadien soulève des inquiétudes en Côte-Nord

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Agence QMI

2025-10-07T21:54:24Z
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Les réactions continuent de fuser au pays, notamment en Côte-Nord, alors que les États-Unis s’apprêtent à imposer une nouvelle taxe de 10% sur les importations de bois d’œuvre canadien.

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Le 14 octobre prochain, l’administration Trump imposera un nouveau tarif douanier de 10% sur le bois canadien, portant ainsi les droits totaux à 45%. Une mesure qui vient fragiliser davantage une industrie forestière déjà éprouvée par la crise du bois d’œuvre, qui dure depuis les années 1980, et par le protectionnisme américain.

Cette décision inquiète la députée péquiste de Côte-Nord–Kawawachikamach–Nitassinan, Marilène Gill, qui dénonce l’inaction du gouvernement fédéral.

Marilène Gill.
Marilène Gill. Photo TVA NOUVELLES

«Il faut qu’il y ait quelque chose qui soit fait maintenant. M. Carney était présenté comme un héros avec sa cape et des super pouvoirs, mais présentement, il n’y a aucun gain qu’il a fait par rapport à l’administration Trump», a-t-elle mentionné.

Mme Gill réclame une stratégie pour soutenir l’industrie forestière.

«Je m’attends à ce que [Carney] donne de l’aide immédiatement à l’industrie pour qu’on puisse passer à travers une autre crise, puis garder une industrie forte», a-t-elle martelé.

Ce sont d’ailleurs 130 000 emplois qui sont reliés à la forêt dans 900 municipalités au Québec.

La branche québécoise du syndicat canadien Unifor, qui représente 14 000 travailleurs forestiers au Québec, dont 3000 en Côte-Nord, exige aussi des programmes d’aide financière autant du fédéral que du provincial pour aider rapidement l’industrie à passer au travers de la crise.

Daniel Cloutier.
Daniel Cloutier. Photo fournie par UNIFOR

«Quand on compare ce que le gouvernement fédéral a fait notamment dans l’automobile, dans l’acier et dans l’aluminium, là, on dit où est le bois? [...] L’argent, bien, est là, il est [pris] à la frontière. Il y a plus de 9 à 10 milliards. Il faut qu’il y ait un programme pour que nos entreprises puissent aller récupérer une partie de cet argent-là», a souligné le directeur québécois d’Unifor, Daniel Cloutier.

La Côte-Nord compte trois usines appartenant à Boisaco, Rémabec et Domtar.

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