La mort du leader complotiste québécois Yan Beauchamp Boucher confirmée au Brésil, après des jours de spéculation
Les autorités brésiliennes ont confirmé le décès au Journal


Olivier Faucher
La mort d’un leader conspirationniste québécois qui avait déménagé au Brésil a finalement été confirmée par les autorités locales.
«Le corps de Yan Beauchamp Boucher [sic] se trouve au service médico-légal de Curitiba», a fait savoir par courriel la Police scientifique de l’État du Paraná, dans le sud du pays.
Les autorités ont répondu aux questions du Journal après des jours de spéculation sur l’état de M. Beauchamp Boucher dans la sphère complotiste et sur les réseaux sociaux.
«Depuis l’admission du corps en février, la Police est en contact avec le Consulat canadien de São Paulo et est en attente des documents, d’échantillons d’ADN ou de toute autre information permettant d’identifier officiellement le corps. Après cette procédure nécessaire, il pourra être remis au consulat ou à la famille», a ajouté la Police scientifique du Paraná, sans toutefois préciser le cause du décès.
Leader du mouvement conspirationniste et anti-mesures sanitaires, Yan Beauchamp-Boucher était connu pour avoir organisé un «convoi de la liberté» à Montréal en avril 2022.
En janvier dernier, le Journal avait échangé avec M. Beauchamp-Boucher, qui avait confié être parti se réfugier au Brésil car il craignait un retour des mesures sanitaires.
Sa mort annoncée sur Facebook
Sa méfiance s’expliquait surtout par le fait que les informations provenaient des cercles complotistes que fréquentait M. Beauchamp Boucher.
L’internaute Steve Pinette, qui avait été le premier à annoncer son décès dans une vidéo, avait ensuite bloqué Kelly Liberty St-Pierre Beauchamp sur Facebook.
«Il était doublement vacciné, donc probablement une mort subite. Encore là, il y a encore des investigations qui vont se faire», avait notamment avancé Steve Pinette, sans fournir aucune preuve.
Plusieurs fausses informations au sujet de M. Beauchamp-Boucher ont d’ailleurs circulé au cours des derniers jours, avait dénoncé sa fille.
«Des gens ont même inventé que j’ai été violée par lui. D’autres ont voulu faire des levées de fonds pour lui ramasser de l’argent, sans même le consentement de sa famille et sans savoir s’il était vraiment mort. Ça va loin et c’est rendu inhumain!», avait-elle déploré.
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