La moitié de Sept-Îles est privée d’électricité et d’eau potable à Noël

En raison des forts vents qui ont frappé la région de la Côte-Nord vendredi et samedi, causant ainsi des dommages aux infrastructures, dont un bris d’aqueduc, la moitié des 18 000 résidents de Sept-Îles se retrouve sans électricité et sans eau potable à Noël.

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Steeve Beaupré, le maire de Sept-Îles, insiste beaucoup auprès de la population aînée, entre autres, pour qu’elle vienne se réchauffer au centre sociorécréatif parce que «les températures à l’intérieur peuvent descendre jusqu’à 3 ou 4 degrés».

Des toitures soulevées et même arrachées, des clôtures envolées, des bâtiments effondrés, des lampadaires tombés, voilà le bilan que fait le maire de la ville. Seulement, un bâtiment sur trois a été épargné dans la ville, s’étonne-t-il.

«C’est plus facile actuellement de dénombrer les maisons qui n’ont pas été touchées que celles qui ont été touchées par les forts vents qui ont atteint parfois jusqu’à 140 km/h»

Pour sa part, il affirme que «C’est du jamais vu! On est habitué d’avoir des tempêtes de neige sur la Côte-Nord, ce n’est pas inhabituel, mais des vents de cette force-là qui s’apparentent à un ouragan ou à une tornade».

La priorité reste «la sécurité des gens, avant tout», rassure monsieur Beaupré.

Le maire invite la population à se rendre au centre sociorécréatif de Sept-Îles situé sur la rue Joliette, où des lits de fortune ont été installés, pour y trouver refuge et y remplir ses contenants avec de l’eau potable disponible sur place.

Le courant devrait se rétablir progressivement au cours de la semaine et la situation devrait se résorber en date 27 ou 28 décembre, selon les informations obtenues par monsieur Beaupré. 

Dimanche après-midi, le directeur général de la ville de Sept-Îles rencontrait tous les acteurs en jeu dans l’opération tempête afin d’élaborer un plan d’urgence s’il devait se déployer, advenant le cas où la situation critique devait se prolonger au-delà du 28 décembre.

Le problème d’aqueduc survenu samedi n’est toujours pas réglé, mais le maire indique qu’après le retour de l’électricité, l’enjeu pourra être résolu.