La ministre Marguerite Blais en congé maladie
Agence QMI
La ministre des Ainés et des Proches aidants, Marguerite Blais, passera le prochain mois au repos forcé pour traiter une infection à la jambe.
La principale intéressée a expliqué mardi, en marge d’une annonce à Prévost, dans les Laurentides, avoir eu trois infections à la jambe depuis l’automne dernier.
«Cet été, c’est revenu. Je suis allée à l’hôpital de Saint-Jérôme où j’ai eu des infiltrations. Lundi, quand j’ai vu mon médecin, elle m’a dit "il faut passer des tests Marguerite, il faut te reposer. Ta jambe n’est pas bien et il ne faudrait pas que ça dégénère"», a raconté la ministre Blais en point de presse.Marguerite Blais, qui espère pouvoir revenir à l’Assemblée nationale le 20 septembre prochain, admet que cette pause forcée sera difficile à vivre, elle qui a l’habitude de mener plusieurs dossiers de front tout en multipliant les annonces et les apparitions publiques.
«Je me souviens d’avoir commencé à travailler à l’âge de 15 ans. Je ne me souviens pas d’avoir arrêté. Un mois, c’est déjà beaucoup!», s’est-elle exclamée en riant.
«Je vous reviendrai en parfaite santé pour poursuivre mes activités qui me tiennent à cœur», a-t-elle ajouté, citant notamment la loi sur la maltraitance des ainés et les nouvelles maisons des ainés.Remplacée par Dubé
Mme Blais a annoncé à ses collègues et au premier ministre, François Legault, sa pause forcée mardi matin dans un courriel.
«Les vacances à peine terminées, je dois rependre le chemin du repos. Je vous avoue avoir très mal dormi cette nuit. La culpabilité est une mauvaise compagne. Elle est présente et elle devra me quitter. Nous avons tant à faire. Néanmoins, je n’ai pas le choix, je vous confie mon bureau amiral», a-t-elle écrit dans son message obtenu par le «Journal de Montréal».
Son attaché de presse, Jean-Charles Del Duchetto, avait expliqué que son absence s’expliquait par ses ennuis à la jambe, et non par un épuisement professionnel.
«C’est sûr que d’avoir constamment de la douleur à cette jambe-là, ça impacte la santé en général et c’est sûr que c’est épuisant quand on ne peut pas dormir, mais ce n’est pas un épuisement professionnel», a-t-il souligné en entrevue au «Journal».
L’an passé, Mme Blais avait dû se déplacer en fauteuil roulant et avec des béquilles en raison d’une infection à sa jambe qui avait été finalement traitée.
Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, prendra sous sa gouverne les responsabilités de Mme Blais, lui qui est déjà en première ligne avec la pandémie.
- Avec la collaboration d’Oliver Bourque, Journal de Montréal.