La majorité des couples québécois mettent leurs revenus en commun
Agence QMI
La majorité des Québécois parlent sans tabous de l’organisation de leurs finances dans leur couple, mais admettent que des facteurs peuvent entraver la conciliation amour et argent, selon une étude publiée mercredi.
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Le sondage CROP réalisé pour le compte de la Chambre de la sécurité financière (CSF) révèle que si 90 % des personnes interrogées se disent à l’aise de parler argent dans le couple, la moitié des répondants n’ont jamais pensé aux conséquences d’une séparation.
Quelque 57 % des personnes en couple mettent leurs revenus en commun, une proportion qui grimpe à 70 % pour les conjoints ayant presque le même revenu, tandis que l’épargne pour la retraite se fait séparément pour presque la moitié des Québécois.
Plus du quart des Québécois en couple mettraient de l’argent de côté secrètement à l’insu du conjoint, un comportement beaucoup plus répondu (56 %) chez les personnes qui sont dans une grande aisance financière.
La proportion des femmes qui gagnent un peu ou beaucoup moins que leur conjoint s’établit à 63 %, tandis que la tendance s’inverse pour les hommes qui sont seulement 27 % à avouer gagner moins que leur conjointe.
Les dettes personnelles constituent un facteur d’anxiété dans le couple, puisque la majorité des Québécois (57 %) en sont stressés, une proportion ramenée à 41 % quand il s’agit de la dette du conjoint.
«Ce sondage nous informe que 90 % des personnes interrogées se sentent à l’aise de parler d’investissements ou de dettes avec leur conjoint, ce qui est en soi une excellente nouvelle», a déclaré Marie Elaine Farley, présidente et chef de la direction de la CSF.
Me Farley s’étonne d’observer que «la moitié des répondants n’ont jamais pensé aux conséquences d’une séparation et que 74 % n’ont jamais abordé ce sujet avec un conseiller en services financiers».