La major Catherine Sergerie dans «Les Armes»: un personnage aussi mystérieux qu’inquiétant
Dès lundi 8 septembre à 20 h sur les ondes de TVA et TVA+
Marjolaine Simard
La finale de la première saison de la série Les Armes a laissé derrière elle un climat de tension et de doutes. Et alors qu'elle s’apprête à revenir en septembre, un personnage en particulier suscite l’inquiétude: la major Catherine Sergerie. Derrière son calme apparent, elle dissimule une part d’ombre. Sa véritable identité reste nébuleuse, et tout porte à croire qu’elle pourrait représenter une menace bien réelle dans ce deuxième opus. Son interprète, Larissa Corriveau, nous en dit plus.
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Ton personnage prendra beaucoup plus de place dans la saison deux...
Oui! Catherine Sergerie était là dès la première saison, mais elle était plus en retrait. Dans la finale de la première saison, on l’a vue regarder l’unité JFT 16 quitter la base militaire de Kanawata et s’envoler en hélicoptère vers une mission dans le Nord canadien. Tout en la regardant s’éloigner, elle a appelé un mystérieux collègue, lui disant en russe qu’ils peuvent maintenant profiter de cette mission pour les éliminer. Là, on commence à comprendre qu’elle n’est peut-être pas celle qu’on croyait... Tout porte à croire qu’elle est une taupe, une espionne infiltrée dans les rangs de l’armée canadienne et qu’elle semble travailler pour les Russes.
Est-ce une vraie méchante?
Oui, et elle s’enfonce de plus en plus dans la trahison. C’est une méchante rusée, intelligente, très manipulatrice. Elle va réussir à tromper des gens importants au sein des Forces armées canadiennes. C’est une adversaire redoutable.
On comprend qu’elle travaille pour les paramilitaires russes...
Probablement, oui. À la fin de la saison dernière, son but était carrément de faire assassiner Jean-Philippe Savard (Vincent-Guillaume Otis) et d'éliminer son unité du JFT 16. Je peux dire que sa mission ne sera pas entièrement réussie, mais ce qu’elle provoquera aura l’effet d’une bombe. Ce qui est intéressant, c’est que le public sait qu’elle est une traîtresse... mais pas les personnages qui l'entourent, et elle ne se fait pas démasquer. Elle peut donc encore faire beaucoup de dommages, en toute impunité.
Tu parles le russe. Comment cette langue est-elle entrée dans ta vie?
J’ai étudié le russe quand j’étais plus jeune, à l’école de théâtre. J’étais passionnée par la culture russe, la littérature, le théâtre... J’avais envie de mieux comprendre cette langue, qui est tellement loin du français. Je l’ai étudiée pendant quelques années. Évidemment, pour interpréter Catherine, j’ai ressorti mes livres de russe, parce que ça me demandait un peu de mise à niveau!
Est-ce une coïncidence que ton personnage parle cette langue, ou as-tu, entre autres, obtenu ton rôle parce que tu possédais ce talent?
C'était une coïncidence totale! Ce n’était pas prévu du tout. Les textes ne sont pas écrits très longtemps à l’avance, on les reçoit au fur et à mesure. Je ne me doutais pas qu’elle aurait un jour des liens avec les Russes; même le réalisateur ne sait pas toujours où les intrigues s’en vont. C’est ce qui rend le processus vivant. C’est moi qui ai proposé au réalisateur Jean-Philippe Duval de parler russe quand on a compris la direction que prenait Catherine. J’ai dit que ça pourrait être intéressant qu’elle ait des scènes en russe avec ses patrons du clan ennemi. Ça ajoute une belle couche de tension à l’intrigue.
T’imposes-tu un entraînement physique particulier pour jouer une militaire?
Oui, quand même. Mais je m’entraîne de toute façon pour mon métier en général, car je fais aussi beaucoup de théâtre, ce qui est souvent très physique. Et puis, je pratique les arts martiaux depuis l’adolescence. Ça me garde en forme, physiquement et mentalement.