Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

La Maison-Blanche redoute une interdiction «dévastatrice» des pilules abortives

AFP
Partager

AFP

2023-03-01T22:02:41Z
Partager

La Maison-Blanche s’est inquiétée mercredi d’une potentielle interdiction «dévastatrice» des pilules abortives sur tout le territoire américain, que pourrait décider un juge conservateur. 

• À lire aussi: Le sort de la pilule abortive aux États-Unis se joue devant les tribunaux

• À lire aussi: Avec 100 juges confirmés, Biden veut diluer la marque de Trump sur les tribunaux

• À lire aussi: La pénurie de pilules abortives s'atténue, mais n’est pas complètement résolue

Une telle décision serait «sans précédent et dévastatrice pour les femmes. Et nous nous trouverions en terre inconnue», a dit la porte-parole de l’exécutif américain Karine Jean-Pierre lors de son point presse de routine.

«Nous travaillons étroitement avec le ministère de la Justice et le ministère de la Santé pour être préparés» à cette éventualité, a-t-elle assuré.

Un juge fédéral du Texas, Matthew Kacsmaryk, peut depuis le 24 février rendre à tout moment sa décision sur une plainte déposée par des opposants à l’avortement contre l’Agence américaine des médicaments à propos de l’autorisation en 2000 de la mifépristone (RU 486), une des deux pilules utilisées pour les interruptions médicamenteuses de grossesse.

  • Écoutez la chronique de Guillaume Lavoie, membre associé à la Chaire Raoul-Dandurand au micro de Yasmine Abdelfadel sur QUB radio :

Ces plaignants demandent au magistrat, connu pour ses positions ultraconservatrices, de suspendre sans attendre cette autorisation pour l’ensemble des États-Unis.

Sa décision pourrait avoir d’énormes conséquences, puisque 54 % des avortements réalisés dans le pays sont aujourd’hui médicamenteux.

Depuis que la Cour suprême des États-Unis a dynamité le droit à l’avortement, en juin dernier, une quinzaine d’États ont interdit les IVG sur leur sol et les pilules abortives y sont illégales.

Mais les femmes qui y vivent peuvent encore se procurer les cachets dans les États voisins, une procédure plus simple qu’une intervention chirurgicale.

Publicité
Publicité