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L'article provient de Le Journal de Montréal
Politique

Retour sur les meurtres en série: Plante se veut rassurante

Il faudrait que Québec se penche sur la santé mentale, croit la mairesse

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Photo portrait de Roxane Trudel

Roxane Trudel

2022-08-07T14:53:37Z
2022-08-08T03:10:59Z
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La mairesse de Montréal s’est voulue rassurante, dimanche en conférence de presse, en martelant que les meurtres en série de la semaine dernière étaient un événement isolé qui soulève toutefois de grandes questions sur la façon d’approcher la santé mentale. 

• À lire aussi: Le suspect était armé pour faire un carnage

« C’est un drame, c’est inacceptable. [...] C’est absolument troublant. Mais il ne faut pas céder à la peur. C’est le message que j’ai. Ça aurait pu se produire n’importe où. Il faut creuser pour voir pourquoi ça s’est produit, qu’est-ce qui s’est passé », a indiqué Valérie Plante devant l’hôtel de ville de Montréal. 

Elle a toutefois déploré d’avoir les mains liées en matière de santé mentale, puisqu’il s’agit d’un enjeu de compétence provinciale, qu’elle espère voir au cœur des prochaines élections. 

« On ne peut plus se dire que quand des gens se tirent dessus, c’est “juste” le problème du SPVM ou des forces policières. C’est impossible, on n’y arrivera pas », a-t-elle poursuivi. 

-Écoutez Félix Séguin au micro de Yasmine Abdelfadel sur QUB radio :

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Interdire toutes les armes

Elle a aussi décrié l’accès aux armes à feu, qui devrait être interdit, à son avis. 

« Ce n’est pas acceptable qu’on puisse se commander des pièces ou s’en créer soi-même avec une imprimante 3D. C’est un problème, il faut bannir les armes à feu et ajouter des mécanismes pour saisir ces armes-là, ou légiférer davantage cette façon de faire des armes fantômes », a-t-elle soulevé. 

À son avis, les coups de feu tirés dans la nuit de samedi à dimanche et l’agression armée dans l’arrondissement de Ville-Marie qui ont conduit trois hommes à l’hôpital (voir textes ci-contre) montrent d’autant plus « l’importance d’agir sur tous les fronts ».

Manque d’actions concrètes

De son côté, le chef de l’opposition, Aref Salem, a déploré le manque d’actions concrètes proposées par la Ville pour pallier le problème. 

« Il y a une population qui est très inquiète. Et après la conférence de presse, je suis encore plus inquiet. Les Montréalais s’attendent à des actions concrètes, et on n’a eu que des slogans », a-t-il soupiré.

À son avis, il est clair que les policiers manquent d’effectifs et de ressources. 

« On ne peut plus continuer à être des spectateurs. [...] On est très loin des 250 policiers promis pendant la campagne électorale », a-t-il indiqué. 

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