«Le club des petits amis, ça, ça me fatigue beaucoup!»: la «justicière» Isabelle Maréchal à la rencontre des auditeurs les après-midis à QUB et au 99,5 FM Montréal


Guillaume Picard
Isabelle Maréchal occupe pour la première fois une case horaire d’après-midi plutôt que du matin à QUB radio et télé, qui est diffusé aussi simultanément au 99,5 FM à Montréal, un nouveau défi à la mesure de son énergie, de sa curiosité et de sa volonté d’entretenir un dialogue constant avec les auditeurs.
«Je retrouve ma gang d’auditeurs, et c’est l’occasion d’aller chercher un public d’après-midi», a déclaré la sympathique animatrice, consciente aussi que les gens peuvent l’écouter à tout moment via la plateforme et l’application de QUB en plus de la voir à la télé via la chaîne QUB.

Présente en semaine de 13h à 15h à QUB radio et télé, diffusé simultanément au 99,5 FM Montréal avec le mandat de «dynamiser» les après-midis, l’animatrice commente l’actualité et pose des questions sur des sujets brûlants. Elle braque également ses projecteurs sur des enjeux humains moins médiatisés, mais tout aussi importants.
• Écoutez aussi cet épisode balado tiré de l'émission d’Isabelle Maréchal, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :
«Je veux comprendre pourquoi certaines décisions sont prises. Comment ça fonctionne, pourquoi fait-on ça, pourquoi ne fait-on pas ça? Justifier les décisions, car il y a bien des dossiers pour lesquels on se dit: “Voyons donc!” Je ne prétends pas avoir toutes les réponses, c’est pour ça que j’ai des collaborateurs et des invités qui, eux, peuvent nous éclairer à propos du chômage chez les jeunes, de l’épicerie qui augmente et du prix des maisons. En même temps, les Québécois sont heureux malgré tout de vivre dans une société qui ne marche pas, ce qui me fascine.»
Bien qu’occupant un nouveau créneau, l’émission d’Isabelle Maréchal conserve son ADN.

«Je donne la parole aux gens comme je l’ai toujours fait en abordant des sujets qui les touchent. À la radio ou dans les émissions que je produis à la télé, les Québécois sont toujours au cœur des histoires que l’on raconte. Les gens sont là, ils nous écrivent, nous appellent. Il y a une conversation, une discussion très intéressante», a souligné celle qui tient également une chronique à l’émission de LCN Le Québec matin en semaine à 8h45.
«“Vous avez dit telle affaire, et je ne suis pas d’accord”, me dit-on parfois, ce que j’adore. Je ne cherche pas à ce que les gens soient d’accord avec moi, je cherche des solutions sur les nombreux enjeux qu’on a au Québec.»
Parmi tout ce qui l’exaspère, il y a «le club des petits amis, ça, ça me fatigue beaucoup!»

Être utile
Isabelle Maréchal a par-dessus tout le sentiment d’être utile. L’an dernier, elle a fait avancer avec son équipe des dossiers de CHSLD ou de DPJ, donnant un sens à son travail, qui représente à ses yeux un mode de vie et un «état d’esprit».

«Beaucoup de gens disent me voir un peu comme une justicière qui monte aux barricades puis qui dit: “Hey, ce n’est pas vrai qu’on va continuer de payer puis que des comptes ne nous seront pas rendus.”»
Celle qui possède notamment une formation en journalisme et une maîtrise en administration des affaires tient par ailleurs une chronique dans l’émission matinale de Mario Dumont, à QUB, en plus d’écrire une chronique le samedi dans Le Journal de Montréal et dans Le Journal de Québec. Elle préside en parallèle deux entreprises, dont IPROD Média, une boîte qui propose ces jours-ci la série documentaire Peuples des sommets, menée par Guillaume Duranceau-Thibert et disponible sur le site de TV5Unis.
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