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L'article provient de TVA Nouvelles
Société

La Gaspésie enregistre un bilan migratoire positif depuis huit ans

De plus en plus de Québécois décident de fuir les grandes villes pour une meilleure qualité de vie.

Photo fournie par Marc Wayne Addison
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Photo portrait de Jean-François Racine

Jean-François Racine

2025-04-27T04:00:00Z
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Entre le trafic des grandes villes et les vastes espaces d’une région éloignée, de plus en plus de gens choisissent désormais la Gaspésie, puisque le territoire enregistre un bilan migratoire positif depuis maintenant huit ans.

La stratégie régionale porte fruit alors que la croissance actuelle démontre que bien des travailleurs veulent une vie professionnelle et personnelle stimulante sans les inconvénients des grands centres urbains. La peur s’est même transformée en défi pour les chasseurs de têtes.

«J’ai pu voir l’évolution de la région depuis 20 ans. Il y a eu une époque où on perdait beaucoup de population mais depuis 2017-2018, c’est un solde migratoire positif et on a même une population qui augmente», explique Danik O’Connor, directeur de la Stratégie Vivre en Gaspésie et citoyen de Gaspé.

Au cours des prochaines années, son équipe souhaite se concentrer sur la main-d’œuvre et les besoins essentiels du secteur.

Recrutement

Le mois dernier, une tournée a même eu lieu avec des employeurs à Montréal, Brossard et Québec pour faire du recrutement ciblé dans cinq domaines prioritaires comme la santé, les services sociaux, l’éducation, le notariat et la comptabilité.

À l’heure actuelle, pour dix départs à la retraite, seulement quatre personnes sont présentes en Gaspésie pour assurer la relève. Les possibilités d’emploi sont donc bien réelles.

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L’intérêt élevé doit toutefois s’arrimer avec la capacité d’accueil. Le transport interurbain est également une épine dans le pied.

«Au niveau du logement, il y a des enjeux comme ailleurs au Québec. Même si on voulait accueillir tout le monde, ça ne serait pas possible. On se concentre sur les métiers prioritaires en allant dans les grands centres», ajoute M. O’Connor.

Bien sûr, l’environnement plaît énormément aux sportifs.

«Les gens ont un coup de cœur et ils ont le déclic pour s’établir. C’est vraiment la qualité de vie. Ça attire les gens mais l’accompagnement est important aussi.»

Coup de cœur

Pris dans la congestion de la Montérégie, le cycliste Marc-Wayne Addison a justement eu la piqûre pour la nature de Bonaventure. L’eau, la terre et la montagne l’ont charmé.

Photo fournie par Marc Wayne Addison
Photo fournie par Marc Wayne Addison

«La Gaspésie, c’est un autre Québec. C’est une communauté tissée très serrée mais qui accepte facilement les gens de l’extérieur», affirme le sportif, qui a aussi trouvé son compte sur le plan professionnel.

Sans se faire prier, le quinquagénaire de Saint-Constant ne tarit pas d’éloges envers son petit paradis. Au lieu de 90 minutes pare-chocs à pare-chocs, la durée est la même en avion pour se rendre au bureau dans la métropole, mais moins souvent.

«Dans la Baie des Chaleurs, c’est l’eau salée. C’est assez unique et vraiment magnifique. Le loisir de plein air est incroyable et accessible de façon immédiate. Dès que tu mets les pieds, tu tombes dans un mode de vie où tu peux prendre le temps.»

Photo fournie par Marc Wayne Addison
Photo fournie par Marc Wayne Addison

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