La Fondation Cédrika Provencher a besoin d’aide
Amélie St-Yves
Dix-huit ans après l’enlèvement de Cédrika Provencher, Henri Provencher tient toujours sa fondation à bout de bras. Mais elle manque de financement, et le grand-père de Cédrika souhaite trouver une relève qui va réussir à maintenir sa mission en vie.
«Henri Provencher n’est pas éternel...», laisse tomber le principal intéressé, qui aura 80 ans bientôt.
Le grand-père de Cédrika va bien, mais il est conscient que le temps passe. Il se consacre à la prévention des enlèvements d’enfants par l’intermédiaire de la Fondation Cédrika Provencher depuis que sa petite-fille a été enlevée en juillet 2007.
Mais la fondation manque cruellement de financement... et de relève.
«Je ne veux pas mentir à personne. On a à peu près 2000$ en caisse. [...] Moi, actuellement, j’ai besoin d’aide», dit-il.
Plusieurs organismes connaissent un peu trop bien ce type de situation. Le président des Plongeurs de l’Espoir, Will Marcouiller, estime qu’il faut profondément croire en sa mission, car le financement est souvent difficile.
«Moi-même comme vice-président à l’époque, et aujourd’hui comme président, je continue d’en mettre de ma propre poche parce que je crois en la mission de soutenir les familles. Je pense que tous les plongeurs bénévoles et les bénévoles qui ne sont pas plongeurs le font pour la cause aussi.»
Jeudi marquait le triste anniversaire d’une des disparitions les plus marquantes de l’histoire du Québec. Henri Provencher est allé déposer des fleurs de son propre jardin à la roseraie Cédrika-Provencher. En souhaitant que son appel soit entendu.
Dix-huit ans après sa disparition, Cédrika Provencher serait maintenant âgée de 27 ans. Mais, à l’ancien parc Chapais, qui porte maintenant le nom de Cédrika-Provencher, c’est toujours la jeune fille de neuf ans qu’on voit.