La fois où Hulk Hogan a servi le gâteau à Sami Zayn...
Stéphane Cadorette
Le décès de l’immortel Hulk Hogan la semaine dernière a profondément ébranlé Sami Zayn, qui le décrit comme le héros qui l’a inspiré à devenir lutteur.
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Il a suffi d’une seule petite question pour que le lutteur montréalais s’emballe et revienne sur un pan important de son existence et de ce qu’il est devenu.
«Il n’y a aucune façon que tu peux dire qu’il n’est pas la personne qui a le plus transformé la lutte. Ce n’est même pas une question dans mon esprit. Pour moi, ce qui me touche le plus, c’est comment il a changé ma vie», a réagi Zayn lorsque l’on a évoqué la triste nouvelle avec lui, en visioconférence, dans le cadre de la promotion de Raw au Centre Vidéotron, le 11 août.
«Il a été mon héros quand je regardais la lutte avec mon père à 5-6 ans. C’est lui qui m’a influencé et qui a fait en sorte que j’ai tant aimé la lutte. Il a été mon favori. Mon obsession pour la lutte, c’est devenu ma vie, c’est devenu ma job, c’est devenu tout ce que j’ai maintenant.
«Ça me ramène des souvenirs très émotifs, comme des millions de personnes. Je suis triste pour sa famille», a-t-il ajouté.
Un moment inoubliable
En parlant de Hogan, Zayn s’est remémoré les moments où il a croisé la légende à l’arrière-scène de galas. Son souvenir le plus marquant s’est déroulé au Japon, il y a 11 ans, lors de son 30e anniversaire.
«Les gars m’ont donné un gâteau pour ma fête, et sur la photo, c’est Hogan qui me donne la première bouchée avec sa fourchette. J’ai toujours conservé cette photo», a confié le Montréalais.
Selon Zayn, Hogan ne s’est jamais montré hautain à son endroit.
«Il a toujours été très gentil avec moi. J’ai même trouvé ça surprenant, honnêtement, parce qu’il a toujours été tellement une grosse vedette qu’il n’avait aucune raison de s’attarder à quelqu’un comme moi.
«À mon avis, lui et “Stone Cold” Steve Austin ont été les deux plus grosses vedettes dans l’histoire de la lutte. Dans le monde de la lutte, il y a une hiérarchie, et même s’ils sont au sommet, tu ne le sens pas du tout quand tu les rencontres», a-t-il assuré.