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L'article provient de Le Journal de Montréal
Santé

«La fin de semaine dernière, le chien de notre voisine qu’il aimait beaucoup s’est fait frapper par une voiture et il est mort.»

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Photo portrait de Louise Deschâtelets

Louise Deschâtelets

2025-06-11T04:00:00Z
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Nous n’avons jamais vécu de deuil dans ma famille. Mes parents sont encore en vie, comme ceux de mon conjoint d’ailleurs. Ce qui fait que notre fils de 5 ans n’a jamais été confronté au phénomène. Et comme je n’aime pas parler de ça, j’évite le sujet.

La fin de semaine dernière, le chien de notre voisine qu’il aimait beaucoup s’est fait frapper par une voiture et il est mort. On n’a pas pu éviter ses questions mon conjoint et moi puisqu’il nous en a posé une tonne quand il a appris la nouvelle. Pour couper court on a cru bon lui dire que Bart était monté au ciel, et que de là-haut il allait le protéger.

Depuis une semaine il ne rêve qu’à ça et me demande sans cesse si les humains vont aussi au ciel pour aller rejoindre leurs amis chiens ? J’ai dit oui, et depuis, il craint de mourir. Je ne sais plus quoi inventer alors que mon mari dit qu’il faut juste cesser d’en parler.

Maman peinée d’avoir troublé son enfant

Il faut corriger le tir, car un parent qui a peur de la mort la transmet involontairement à son enfant. Il faut éviter d’user de métaphores faciles comme « il est au ciel » ou « il s’est endormi pour toujours » qui mènent dans le cul-de-sac.

Dire délicatement la vérité est l’idéal. Ensuite on se contente de répondre simplement aux questions de l’enfant. Il existe en librairie de nombreux livres québécois très bien faits pour vous aider dans cette démarche.

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