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Culture

La fille de Mélanie Marchand désire-t-elle suivre les traces de sa mère en cuisine?

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Nathalie Slight

2025-09-18T10:00:00Z
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Mélanie Marchand cuisine avec passion depuis l’enfance, comme si elle était tombée dans un chaudron magique lorsqu’elle était petite. De la boulangerie familiale aux plateaux de télévision, elle s’est mijoté une carrière savoureuse et bien remplie. Ces jours-ci, elle lance avec fierté son tout premier livre de recettes: Meal prep: Efficacité et saveur au fil de nos saisons.

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Mélanie, d’où te vient ta passion pour la cuisine?

Lorsque j’étais enfant, mes parents possédaient une boulangerie à Oka. Comme j’avais beaucoup d'énergie, ma mère me demandait de lui donner un coup de main en cuisine, au lieu de faire des niaiseries. (rires) À l’âge de 8 ans, je faisais la vaisselle, je coupais les carottes, les patates, etc. À 14 ans, j’ai déniché un travail dans un restaurant. D’abord préposée au nettoyage des tables, je suis rapidement devenue serveuse.

À cette époque, désirais-tu devenir cheffe?

Non. Ma mère était pâtissière et je ne voulais pas exercer le même métier qu’elle. Je me suis inscrite au cégep, j’ai changé deux fois de programme, jusqu’à ce que ma mère me dise: «Pourquoi n’irais-tu pas étudier à L’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec?» J’ai suivi son conseil et je ne l’ai jamais regretté par la suite!

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Comme la majorité de tes collègues, tu aurais pu te diriger vers le milieu de la restauration, mais tu as plutôt choisi le secteur de l’alimentation!

Lorsque j’ai obtenu mon diplôme de l'ITHQ, j'ai fait mes stages dans de grands hôtels à Montréal, mais j’ai choisi d’aller travailler au supermarché Les 5 saisons. Il y a 30 ans, les femmes retournaient sur le marché du travail, elles n’avaient plus le temps de cuisiner. J’avais donc comme mandat de créer des plats cuisinés. C’était révolutionnaire, parce qu'à l’époque, il n’y avait pas de section prêt-à-manger dans les épiceries. Lasagnes, pâtés chinois, coquilles Saint-Jacques, brochettes de poisson, saumon roulé aux épinards et fromage... J’ai conçu de nombreux plats pour Les 5 saisons. Ensuite, je suis allée travailler avec mon père à sa boulangerie Première Moisson, située au Marché de l’Ouest.

Et comment as-tu commencé à faire de la télévision?

Vous vous souvenez de Shopping TVA? Le producteur m’a contactée parce qu’il désirait une cheffe de formation pour présenter les accessoires culinaires. En 2003, je venais tout juste de terminer mon congé de maternité, alors le timing était idéal pour moi. J’étais loin de me douter que ma collaboration à cette émission allait se poursuivre pendant 18 ans! C’est d’ailleurs Shopping TVA qui m’a ouvert les portes des magazines.

Tu as d’ailleurs une belle anecdote à ce sujet...

Eh oui: ma mère, Francine Gariepy Marchand, a signé les recettes de 7 Jours pendant des années! Fière de reprendre le flambeau, ça fait maintenant plus de 20 ans que je suis cheffe-styliste culinaire pour les magazines de TVA. Il m’est arrivé de créer jusqu’à 500 recettes par année. Naturellement, je ne peux pas manger tout ce que je cuisine pour les magazines, alors tous ceux qui entrent chez moi repartent avec des petits plats!

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Ta mère doit être fière de toi!

Oui, vraiment. Maintenant âgée de 78 ans, elle est atteinte d’alzheimer depuis huit ans. Comme la maladie a été diagnostiquée très tôt, elle a eu la chance de prendre des médicaments qui en ont ralenti la progression. Elle est donc en mesure d’apprécier tout ce qui arrive de beau dans nos vies... comme la sortie de mon tout premier livre de recettes!

Parle-nous de Meal prep: Efficacité et saveur au fil de nos saisons.

Quand j’étais jeune, je tripais sur le livre La cuisine raisonnée. Au-delà des recettes, ce livre expliquait comment s’organiser en cuisine. Aujourd’hui, la planification des repas de la semaine porte un nom: le meal prep, que mes proches rebaptisent affectueusement le mel prep, faisant référence à mon prénom, Mélanie. (rires)

Et qu’est-ce que le meal prep?

C’est l’art de faire l’inventaire de son frigo pour ensuite planifier les achats et les recettes selon les aliments de saison. Dans mon livre, je vous explique comment mettre en branle vos repas de la semaine le dimanche, pour finir l’assemblage en moins de 15 minutes les soirs de semaine. Aujourd'hui, avec un minimum de préparation, on est tous capables de cuisiner comme un chef à la maison.

Et quel est l’avantage de s’adonner au meal prep?

Une économie de temps et d’argent, en plus d’avoir des repas savoureux dans son assiette. Si, le dimanche, tu fais cuire une épaule de porc, en plus de préparer une sauce et des légumes d’accompagnement, les soupers de semaine se réalisent en un temps record! Dans mon livre, je me fais un devoir de partager mes recettes de base. Par exemple, la petite mayonnaise épicée qui accompagne ta bavette peut aussi servir de condiment dans un bon burger!

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La planification permet également d’éviter le gaspillage, ce qui est un véritable enjeu aujourd’hui, avec la facture d’épicerie qui ne cesse de grimper...

Exactement! Les trucs des chefs de grands restaurants pour économiser, je les connais et je les partage volontiers. Par exemple, lorsqu’on fait cuire des pâtes, on garde toujours l’eau de cuisson, parce qu’elle contient de l'amidon. Elle peut donc être utilisée pour lier les sauces, ajouter une texture plus crémeuse ou apporter plus de saveur aux plats. La coupe des légumes fait aussi une grande différence en cuisine: coupés plus petits, ils cuiront plus vite et seront plus tendres!

Bruno Petrozza / TVA Publications
Bruno Petrozza / TVA Publications

Bruno Petrozza / TVA Publications
Bruno Petrozza / TVA Publications

Tu as hérité de ta mère sa passion pour la cuisine. L’as-tu transmise à ta fille?

Rose, qui est âgée de 22 ans, est mon assistante officielle. Elle a réalisé le stylisme culinaire pour toutes les photos de mon livre de recettes, en plus de me donner un coup de main avec mes publications TikTok. Elle est douée en cuisine, mais elle désire travailler dans le milieu hospitalier depuis qu'elle est toute jeune. Elle est toujours aux études, alors on verra!

En terminant, t’arrive-t-il de temps en temps de commander une pizza parce que tu n’as pas le goût de cuisiner?

Oui, mais c’est assez rare. Par contre, je vais vous confier un secret: si je suis seule à la maison, je peux manger un bol de céréales pour souper. Mais dès qu’il y a une autre personne avec moi, je prépare un petit festin! Cuisiner pour mon chum, ma fille ou ma famille, c’est un geste d’amour à mes yeux. J’ai 4 sœurs et 15 neveux et nièces. Une fois par mois, je reçois ma famille élargie. Il n’y a rien qui me rend plus heureuse que de les voir tous réunis autour de ma table.

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