La fermeture d’Indorama entraîne la perte de 37 emplois à l’usine de ParaChem
La mise à l’arrêt de l’usine d’Indorama avait choqué les syndiqués Unifor qui craignaient le pire
Francis Halin
La fermeture de l’usine pétrochimique d’Indorama de Montréal-Est, qui a fait perdre le gagne-pain à 140 travailleurs le mois passé, forcera l’entreprise cliente ParaChem de licencier à son tour 37 travailleurs.
«Le principal client de ParaChem cesse ses activités et nous travaillons avec elle sur ce que ce changement signifiera pour l’installation», indique Tara Weber, de la pétrolière Suncor de Galgary, qui possède ParaChem.
«En raison de la situation économique actuelle, l’usine suspend ses opérations de paraxylène. Malheureusement, cela aura des répercussions sur la main-d’œuvre», ajoute-t-elle.
Indorama Ventures a annoncé le mois dernier la fermeture de son usine de fabrication de composés liés à la fabrication du polyester, à Montréal-Est.
«Cette annonce est un choc pour tous les employés et leurs familles», avait réagi le directeur québécois d’Unifor, Daniel Cloutier.
On apprenait en outre, mercredi dernier, que cela pourrait mettre le Québec dans une «situation vulnérable» en le rendant plus dépendant des ressources qui viennent de l’étranger, selon l’Association industrielle de l’Est de Montréal (AIEM).
– Avec la collaboration de Gabriel Côté