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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

La FCMQ veut changer l’image de la motoneige

Le chroniqueur et rédacteur en chef de la revue Motoneige Québec, Michel Garneau a reçu un honneur bien mérité. Il a été intronisé au Temple international de la renommée de la motoneige (International Snowmobile Hall of Fame), dans la catégorie éditeur et journaliste. Il devient le deuxième francophone à être intronisé, le premier étant nul autre que J.A. Bombardier dans la catégorie inventeur/concepteur/fabricant. La cérémonie s’est déroulée le 20 septembre dernier à Eagle River au Wisconsin. Il était accompagné de sa fille Amélia. Il mérite amplement cette consécration lui qui a toujours fait la promotion de ce loisir très québécois.
Le chroniqueur et rédacteur en chef de la revue Motoneige Québec, Michel Garneau a reçu un honneur bien mérité. Il a été intronisé au Temple international de la renommée de la motoneige (International Snowmobile Hall of Fame), dans la catégorie éditeur et journaliste. Il devient le deuxième francophone à être intronisé, le premier étant nul autre que J.A. Bombardier dans la catégorie inventeur/concepteur/fabricant. La cérémonie s’est déroulée le 20 septembre dernier à Eagle River au Wisconsin. Il était accompagné de sa fille Amélia. Il mérite amplement cette consécration lui qui a toujours fait la promotion de ce loisir très québécois. Photo fournie par Wayne Davis du ISHOF
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Photo portrait de Julien Cabana

Julien Cabana

2025-10-11T16:09:54Z
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La Fédération des clubs de motoneigistes du Québec est à la croisée des chemins en ce qui concerne l’avenir de la pratique de la motoneige au Québec. Il faut opérer des changements dans le mode de fonctionnement de l’organisme qui représente ses clubs membres et tous les motoneigistes du Québec.

Lors du dernier congrès annuel tenu à Rivière-du-Loup, les dirigeants ont présenté aux délégués des clubs membres leur vision de l’avenir.

«Nous avons expliqué aux congressistes notre planification stratégique 25-30, en leur présentant différents axes que nous voulons suivre, à commencer par un changement de gouvernance», d’expliquer le directeur général de la Fédération, Stéphane Desroches. «Il faut changer notre façon de faire pour mieux gouverner, en donnant au conseil d’administration les outils nécessaires. Durant la dernière année, nous avons formé de nouveaux comités qui nous ont permis d’avoir une meilleure définition de notre rôle. Il faut changer le modèle de fonctionnement pour être vraiment plus performants.»

Le deuxième dossier qui a été présenté au congressiste, c’est celui de la communication.

«Il faut changer l’image de la motoneige, sensibiliser les jeunes pour assurer la relève. Il y a une catégorie d’âge qu’il faut solliciter pour les sensibiliser à notre cause.»

Il veut aller plus loin que la sensibilisation des motoneigistes.

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«Il faut aller plus loin que les motoneigistes. La sensibilisation de toute la population sur ce qu’est la motoneige est essentielle. On veut expliquer que la motoneige n’est pas seulement une nuisance. Souvent, lorsque l’on effectue des recherches [dans] certains moteurs comme Google, on ne voit que les accidents, les dommages et autres. Pourtant, c’est agréable de faire de la motoneige au Québec. Il y a tellement de belles choses qu’on peut voir et visiter en faisant de la motoneige.»

Ce message, c’est celui que nous diffusons régulièrement via ma chronique dans le Journal, depuis de nombreuses années.

LES CLUBS

Le socle du monde de la motoneige au Québec, ce sont les clubs et leurs bénévoles. Sans eux, il n’y aurait pas de sentiers.

«Il faut assurer le bien-être de nos clubs. C’est de prendre en compte la situation actuelle du bénévolat, l’élément essentiel. Nous travaillons [à] la réfection du réseau qui peut devenir un outil pour assurer un mieux-vivre pour les clubs. Nous encourageons les clubs à s’aider entre eux, [à] changer la mentalité [suivant laquelle] c’est chacun son club. La situation du bénévolat a beaucoup changé. Il y en a moins. Alors, il faut trouver un moyen pour que les clubs travaillent ensemble. Comme Fédération, nous devons mieux collaborer avec les régions, aller vers les clubs membres pour les aider à tous les niveaux. C’est le rôle que nous entendons remplir à l’avenir, dans notre nouvelle gouvernance.»

Il donne en exemple le fait que certains clubs n’ont pas les moyens financiers de mettre les sommes nécessaires dans les différents programmes d’aide offerts par la Fédération. «Nous voulons travailler avec les clubs et leurs représentants pour trouver des solutions.»

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SUR LE TERRAIN

Les dirigeants de la Fédération veulent s’impliquer directement sur le terrain.

«Nous sommes conscients des nouvelles réalités du monde de la motoneige: moins de membres, donc moins de revenus. Il faut aider les clubs à affronter certaines situations importantes comme les changements climatiques. Nous devons développer les outils avec nos clubs. Aussi, avons-nous encore les moyens de garder les 33 000 kilomètres de sentiers? Il faut réfléchir pour savoir où on peut aller maintenant avec le monde de la motoneige et comment on peut le faire ensemble, avec nos clubs. Nous voulons faire évoluer la motoneige, ce produit qui fait partie de l’ADN des Québécois(es).»

Les dirigeants veulent faire réaliser l’importance de la motoneige pour l’économie.

«Il y a encore des villages qui fonctionnent avec la motoneige en hiver», d’expliquer le DG. «Il faut bien faire comprendre cette réalité à l’ensemble de la population. Nous sommes loin de la croisée des chemins. Il faut voir plus loin et aider les clubs qui pourraient avoir besoin de nous pour passer au travers. C’est là que la nouvelle planification stratégique de notre organisation va remplir son rôle.»

La Fédération a compris qu’il faut revenir à la base en aidant les clubs et leurs bénévoles qui sont le cœur du monde de la motoneige au Québec. Sans eux, il n’y aurait rien, même pas de Fédération.

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