La famille royale interdisait à Meghan Markle de prononcer un mot dans «Suits»

Cover Media
La couronne britannique a exercé une censure sur les dialogues et le scénario de Suits.
• À lire aussi: Meghan Markle sera-t-elle au Royaume-Uni pour le 1er anniversaire de la mort d’Elizabeth II?
• À lire aussi: Meghan Markle songe à un retour à l’écran... et à un Oscar
Aaron Korsh, le créateur de la série, l’a révélé au Hollywood Reporter. Il dit s’être senti « un peu irrité » lorsque « Buckingham Palace » s’est mêlé des dialogues concernant le personnage interprété par Meghan Markle.
L'ancienne actrice, devenue duchesse de Sussex après avoir épousé le prince Harry en 2018, s'est d'abord fait connaître dans la série Suits, où elle incarna l'avocate Rachel Zane jusqu'à la septième saison. Meghan Markle a continué jusqu'à son mariage, mais la famille royale britannique a tenu à s’impliquer dans des changements du scénario avant le départ éventuel de l’actrice.
« (La famille royale) a pesé sur certaines choses. Pas beaucoup, mais quelques choses que nous voulions faire et que nous ne pouvions pas faire, et c'était un peu irritant », a avoué Aaron Korsh.
Ainsi un mot a été banni du langage de l’avocate : « poppycock », qui veut dire balivernes mais qui, en anglais est aussi formé sur un mot d’argot pour désigner le sexe masculin. Aaron Korsh avait espéré l’utiliser en clin d'œil à sa belle-famille, qui préfère cette expression lorsqu'elle discute de sujets sensibles.
« La famille royale ne voulait pas qu'elle prononce ce mot, se souvient-il. Elle ne voulait pas lui mettre le mot "poppycock" dans la bouche. Je suppose que parce qu’ils ne voulaient pas que les gens coupent les choses pour lui faire dire "c**k". Nous avons donc dû le changer en "bulls**t" (conneries), et je n’aimais pas ça parce que j’avais dit à ma belle-famille que "poppycock" serait dans la série. Il y avait peut-être encore une ou deux choses, mais je ne m’en souviens pas. »
Le producteur de télévision a ajouté que ce n’était pas Meghan Markle (42 ans) elle-même qui avait fait cette demande. Il a également expliqué qu'il sympathisait avec ce sentiment : « J'avais une certaine sympathie parce que je ne voudrais pas non plus que quelqu'un lui fasse ça (en jouant sur les mots). Et le fait est que je ne pensais pas que quiconque le ferait vraiment, mais je ne peux pas en être certain non plus. Les gens sont fous ! » a-t-il conclu.