«La famille Groulx»: Atteint de la paralysie de Bell, Pascal Groulx donne des nouvelles de sa santé
Carolyn Richard
Cet automne, une neuvième saison de La famille Groulx débarque dans nos écrans. après l’arrivée du petit dernier, en mai 2024, la famille ouvre une fois de plus les portes de son intimité, et on assiste à l’évolution de tous les membres de cette belle famille québécoise.
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Tara et Pascal, dites-moi, à quoi peut-on s’attendre dans cette nouvelle saison de La famille Groulx?
Tara: C’est la suite, alors nos enfants évoluent et grandissent. Nos plus vieux font des choix de carrière, se cherchent un appartement et, en 2025, avec la crise du logement, c’est un grand défi, alors ils vivent encore tous à la maison et on commence réellement à manquer de place. (rires) C’est fou, car quand les enfants sont jeunes, on se dit qu’on a hâte qu’ils vieillissent, et maintenant, on en est là, nos plus vieux sont dans la vingtaine. Un d’entre eux sera bientôt certifié électricien, une veut devenir médecin ou pharmacienne, un autre étudie en soins infirmiers.
Pascal: Et il y en a aussi une qui a choisi de devenir policière, alors on suit aussi l’encadrement qu’on leur donne dans cette grande étape de leur vie. La nouvelle saison aborde aussi l’arrivée du nouveau bébé, notre 13e enfant, qui a vite appris à marcher. (rires)
T.: Marcher, tu dis? Comparé aux autres, il nous a vite fait courir! (rires) Là, on est rendus à 13 enfants et ils sont tous très différents. Chacun a sa propre personnalité et on est là pour les guider vers leur vie d’adulte. Ce n’est pas facile, mais on trouve ça beau de les voir aller.
Pascal, vous êtes atteint de la paralysie de Bell. Comment va votre santé?
Ça va, merci! Je ne me suis jamais rétabli à 100 % et malheureusement, je dois composer avec ça. J’ai des journées plus difficiles, et la maladie, c’est dur sur le moral. J’essaie de ne pas trop y penser, et je suis tellement bien entouré. Ma famille m’a aidé à trouver un équilibre et on est tellement occupés que je n’ai pas le temps d’y penser. (rires)
Dites-moi: rendus en 2025 et avec la situation économique que l’on vit, explorez-vous l’aspect financier dans la neuvième saison?
T.: Absolument, car l’enjeu financier est énorme. Une épicerie qui me coûtait entre 400 $ ou 500 $ par semaine m’en coûte maintenant 700 $ à 800 $. Heureusement qu’il nous en reste seulement un qui porte des couches, et ça, c’est sans compter le prix des vêtements. On a des enfants qui doivent porter des broches et il y a aussi l’optométriste. Même nos taxes municipales ont doublé, alors pour 15 personnes, c’est très dispendieux. On aborde le sujet, car tout le monde vit ça présentement.
P.: On a nos besoins essentiels, comme la nourriture, la maison, Hydro, mais pour le reste, on passe notre temps à réviser notre budget, à courir les spéciaux et à essayer de trouver des trucs pour économiser ici et là.
Vous avez célébré 25 ans d’amour, mais avec 13 enfants à la maison, êtes-vous capables d’avoir des moments d’intimité en amoureux?
P.: Dès qu’il y a un petit moment qui se présente, on saute sur l’occasion. (éclats de rire)
T.: (Rires) Mais nos plus vieux prennent parfois les choses en main et nous poussent à sortir tous les deux.
Céline Dion était la 14e de la famille et elle est devenue la plus grande chanteuse au monde. Quatorze est peut-être un chiffre magique, alors un 14e enfant est-il prévu chez les Groulx?
P.: (Rires) C’est drôle, car on en avait déjà parlé, avec Maman Dion justement. Pour l’instant, ce n’est pas dans les plans
T.: Depuis l’arrivée du dernier, on commence enfin à retrouver un rythme qui a de l’allure, alors on profite des enfants qu’on a et on verra ce que le futur nous amène... mais la porte n’est pas fermée!