Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Société

La FAE va déposer une nouvelle contre-offre

Partager

Agence QMI

2023-12-07T03:20:51Z
Partager

Les enseignants en grève de la FAE comptent déposer une nouvelle contre-offre au gouvernement et continuer à négocier, après avoir reçu une «proposition verbale» de règlement lundi soir.

• À lire aussi: Négos du secteur public: Québec bonifie son offre à 12,7%, le Front commun maintient sa grève

• À lire aussi: «C’est nettement insuffisant» : La FIQ rejette l’offre bonifiée de Québec

Après 10 jours de grève, le syndicat qui représente les enseignants de 12 centres de services scolaires semble être parvenu à relancer ses discussions avec le gouvernement et espère toujours parvenir à une entente avant les Fêtes.

La FAE entend, dans sa prochaine contre-offre, maintenir ses demandes en matière d’organisations des classes et d’allégement de la tâche des professeurs.

«Notre prochaine convention collective doit modifier de façon substantielle notre quotidien et celui de nos élèves, qui sont au cœur de nos préoccupations», a réitéré la présidente de la FAE, Mélanie Hubert.

Celle-ci a aussi réagi à la bonification de l’offre salariale du gouvernement, qui est passé de 10,3 à 12,7 % mercredi.

  • Écoutez la rencontre Lisée - Mulcair avec Richard Martineau diffusée chaque jour en direct 8h50 via QUB radio :

Publicité

«Il y a loin de la coupe aux lèvres. L’écart demeure important entre cette nouvelle offre et notre demande d’obtenir entre 4 % ou l’IPC par année civile», a commenté Mme Hubert.

Photo Agence QMI / Joël Lemay
Photo Agence QMI / Joël Lemay
Rejet unanime

La FAE n’est pas le seul syndicat a avoir rejeté la bonification salariale proposée mercredi, loin de là.

«On ne peut accepter un appauvrissement pour nos membres, car ils en ont assez d’être les bons derniers au Québec lorsqu’il est question de salaire», a notamment réagi l’une des vice-présidente du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec, Karine Dextras Paquette, en soulignant que l’inflation doit atteindre 18,1 % sur 5 ans, selon les projections du gouvernement.

Plus tôt dans la journée, le Front commun composé de la FTQ, la CSN, la CSQ et l’APTS avait adopté une position similaire.

«Sans une clause garantissant la protection du pouvoir d’achat et un enrichissement permettant un rattrapage salarial (IPC+), il ne sera pas possible d’en arriver à une entente», a avancé le regroupement syndical qui prévoit sept jours de grève à partir de vendredi.

La Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ) a aussi rejeté l’offre gouvernementale en soirée, sa présidente Julie Bouchard la jugeant «nettement insuffisante».

Publicité
Publicité