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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Le cellulaire interdit en classe d’ici la fin décembre

Les écoles auront jusqu’à la fin de l’année pour faire respecter la directive ministérielle

Photo Pierre-Paul Poulin
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Photo portrait de Daphnée  Dion-Viens

Daphnée Dion-Viens

2023-10-04T20:13:10Z
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Six semaines après en avoir fait l’annonce, le gouvernement Legault a finalement adopté sa directive interdisant le cellulaire en classe, en donnant aux écoles jusqu’à la fin décembre pour s’y conformer. 

• À lire aussi : Cellulaire en classe : les profs des écoles privées réclament aussi l’interdiction par Québec

La directive bannit « les cellulaires, écouteurs et autres appareils mobiles personnels » des classes des écoles primaires, secondaires et des centres de formation professionnelle.

Comme prévu, des exceptions sont toutefois permises si l’enseignant demande aux élèves d’utiliser leurs appareils pour des raisons pédagogiques ou si l’état de santé ou les besoins particuliers d’un élève le justifient, peut-on lire.

À chaque école d’agir

C’est le conseil d’établissement de chaque école qui devra mettre en place « des moyens », en collaboration avec le centre de services scolaire, pour faire respecter cette interdiction. Les « modalités d’application » devront être en vigueur au plus tard le 31 décembre.

« Lorsque la directive n’est pas respectée, le centre de services scolaire prend les moyens nécessaires pour que les correctifs appropriés soient apportés par les directeurs d’établissement », précise par ailleurs le ministre.

  • Écoutez la réaction de Simon Landry, enseignant de la région métropolitaine et auteur du livre « L’éducation au Québec en ce 21e siècle » à l’émission d’Alexandre Dubé via QUB radio :
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Dans le réseau scolaire, plusieurs se demandaient si cette directive ministérielle serait accompagnée de moyens supplémentaires pour faciliter l’interdiction du cellulaire en classe, qui était déjà en vigueur dans plusieurs établissements, mais pas toujours facile à faire respecter.

Une directive qui s’est fait attendre

Le 23 août, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, avait annoncé son intention de bannir officiellement les téléphones intelligents dans les établissements d’enseignement, excepté pour des raisons pédagogiques de manière exceptionnelle, comme le rapportait Le Journal.

Plusieurs acteurs de l’éducation avaient alors salué cette volonté, tout en pressant le ministre d’agir rapidement afin de permettre aux élèves d’adopter de bonnes habitudes dès le début de l’année scolaire.

Or il aura fallu attendre plusieurs semaines avant que le gouvernement Legault passe de la parole aux actes. 

En avril, il ne s’était pourtant écoulé que deux semaines entre l’annonce d’une directive interdisant les locaux de prière dans les écoles québécoises et l’envoi de la consigne ministérielle officielle dans le réseau scolaire.

Mercredi, M. Drainville a indiqué dans une déclaration écrite que « cette directive vise à créer un climat plus propice à l’enseignement et à l’apprentissage afin de favoriser la réussite scolaire des élèves ».

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