La deuxième saison de «Chefs de bois» sur Vrai dès mardi

Guillaume Picard | Agence QMI
Il ne faut pas avoir peur de sortir de sa zone de confort et, surtout, être doté d’une formidable capacité d’adaptation pour faire sa place au sein de la compétition culinaire Chefs de bois.
Le juge-mentor Martin Picard et l’animateur Mathieu Baron reprennent du service pour la deuxième saison, qui débarque sur la plateforme Vrai dès mardi.

Les deux hommes sont entourés d’une nouvelle cohorte de chefs prêts à composer avec les éléments de la nature, 15 jours durant, au rythme de multiples défis dans un lieu isolée de la Pourvoirie Kenauk Nature dans l'Outaouais. Froid, humidité, pluie, faim, nommez-les, les conditions font en sorte que les candidats peuvent s’ennuyer à la fois de leur lit douillet et de leur cuisine professionnelle tout équipée.
«Cuire sur le feu comme ils le font, c’est un peu comme réapprendre à cuisiner, c’est comme un nouveau métier», a dit Martin Picard à l’Agence QMI. Pour lui, le pire piège est de «se refermer sur soi-même».
«Il faut que tu ouvres les valves. Tu t’en vas vulnérable là-dedans, c’est de même que tu trouves des repères pour avancer. Il faut que tu acceptes les commentaires des gens qui t’entourent, sinon tu t’en vas dans un mur», a poursuivi le juge-mentor.
Chaque chef à sa propre station extérieure pour relever les défis culinaires, et le but demeure, comme dans toute émission du genre, d’éliminer tour à tour les participants.
Les chefs ont peu d’ingrédients sous la main – ils doivent constamment prendre ce que la nature leur offre –, si bien que Martin Picard a observé que les difficultés les inspirent à se surpasser. «C’est surprenant comment dans la misère tu peux devenir créatif», a-t-il glissé, lui qui se lance dans une dégustation à l’aveugle au cours du premier épisode.

Pour cette deuxième saison, on accorde des privilèges à des candidats à la suite d’épreuves et on a voulu qu’il y ait plus de rebondissements encore, a expliqué Mathieu Baron. Il y a des alliances et des stratégies à déployer pour avancer. Ça commence mal pour deux chefs, qui sont les derniers à parvenir au camp en canot. Ils sont éliminés avant même d’avoir allumé leur feu.
Les émotions, elles, sont vite à fleur de peau. «Tu te laves à l’eau froide, tu dors dans une tente, tu manges du gruau, ton linge est toujours humide, le stress, les épreuves, la fatigue, l’impatience... à un moment donné, ça s’accumule», a dit Mathieu Baron, qu’on verra dès septembre dans la nouvelle quotidienne «Indéfendable» à TVA.
Sans détour
Et Martin Picard dit franchement ce qu’il pense. «Ce n’est jamais pour faire du mal, au contraire. Je veux t’accompagner et je te dis ce que je pense de ton plat. C’est arbitraire, je peux me tromper, mais par rapport à ce que je connais et à mes expériences, je te dis ce que j’en pense et tu en fais ce que tu veux».
Cette année, les candidats sont âgés de 24 à 49 ans. Les Québécois et les Premières Nations gagnant à se connaitre, la compétition accueille deux femmes qui vont partager leur culture, soit Wapokunie Riel-Lachapelle, 38 ans, qui est métis et cheffe propriétaire du Nikosi Bistro Pub, de Wakefield, en Outaouais, puis Krystle Rosalie Regis, 35 ans, une Innue de Maliotenam, sur la Côte-Nord, qui est cheffe de la Pourvoirie Nipissis.
«Ça amène de la diversité, et c’est ça qui est beau, car ils ont des façons différentes de faire les choses et si tu l’exprimes, tout le monde autour en prend conscience», a dit Martin Picard.
Produite par Avanti-Toast, en collaboration avec Québecor Contenu, la deuxième saison de Chefs de bois est proposée sur Vrai à raison de deux nouveaux épisodes chaque semaine jusqu’à la grande finale du 3 mai. Le grand prix est de 25 000 $. Soulignons que la première saison de Chefs de bois prend fin ce mardi, à 21 h, à TVA. Le lendemain, à la même heure, les curieux auront accès aux coulisses de la production.