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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

La décote d’Hydro-Québec coûtera entre 150 M$ et 160 M$, dit Sabia

Photo Agence QMI, PIERRE-PAUL POULIN
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Gabriel Côté

2025-05-06T22:02:52Z
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L’abaissement de la cote de crédit d’Hydro-Québec coûtera entre 150 M$ et 160 M$ au cours des 10 prochaines années, selon Michael Sabia.

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Le PDG de la société d’État a avancé cette estimation à son entrée à l’étude des crédits budgétaires d’Hydro-Québec, mardi après-midi à l’Assemblée nationale.

«Sur un horizon de 10 ans, ça représente environ 150 M$ à 160 M$, mais dans un contexte d’un financement de 200 G$», a-t-il répondu.

Le 16 avril dernier, l’agence Standard & Poor’s a abaissé la cote de crédit du Québec et du même coup celle d’Hydro, en les faisant passer de AA- à A+, soulignant que le plan de décarbonation de la province nécessitera des investissements de 150 G$ de la part de la société d’État, ce qui fera augmenter le niveau de sa dette.

Néanmoins, M. Sabia a soutenu en commission parlementaire que ce changement «n’est pas une préoccupation», plaidant que l’incertitude économique actuelle rend «plus importante» la réalisation du plan d’Hydro-Québec.

«Étant données les incertitudes dans le monde et les conjonctures économiques, c’est le temps d’investir», a-t-il martelé.

Projet de loi 69

Rappelons qu’Hydro-Québec veut doubler sa production d’électricité d’ici 2050 afin de répondre à l’explosion de la demande.

Pour ce faire, la société d’État compte notamment sur l’adoption du projet de loi 69 sur l’avenir énergétique. «Nous avons besoin du projet de loi, c’est clair», a d’ailleurs reconnu M. Sabia en mêlée de presse.

Or, le gouvernement Legault a retardé l’adoption de ce projet de loi, y apportant un amendement fixant les hausses des tarifs d’électricité pour la consommation résidentielle à moins de 3%.

Questionné à ce sujet, M. Sabia s’est dit «100% à l’aise» avec l’idée, soulignant que «le 3% contribue de façon importante à l’acceptabilité sociale» du plan d’action d’Hydro-Québec.

Il a enfin insisté sur la nécessité «d’aller aussi rapidement que possible» dans la réalisation de ce plan, afin de «sécuriser l’avenir énergétique et économique du Québec».

«C’est ça, notre message au gouvernement», a-t-il dit.

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