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L'article provient de Le Journal de Québec

La COVID frappe la police de Montréal et la SQ

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Photo portrait de Laurent Lavoie

Laurent Lavoie

2022-01-04T05:00:00Z
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Les plus gros corps de police de la province sont aux prises avec plusieurs centaines de cas de COVID-19, mais ils assurent que la sécurité des citoyens n’en souffre pas.

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Rien qu’au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), un peu plus de 20 % du personnel est sur le carreau, avec 305 agents et employés infectés et 203 autres en isolement.

Marie-Claude Dandenault. Inspectrice-chef au SPVM
Marie-Claude Dandenault. Inspectrice-chef au SPVM Photo Pierre-Paul Poulin

« Pour le moment, on n’a pas eu recours à nos mesures de contingence. Par contre, la préparation, elle, est toute faite, a indiqué Marie-Claude Dandenault, inspectrice-chef au service de soutien des opérations policières. Il n’y a pas de bris de services aux citoyens. »

Des unités sont toutefois plus touchées que d’autres, reconnaît-elle. La policière souligne qu’aucun poste de quartier ne compte désormais un taux d’absentéisme dépassant les 40 %.

D’ailleurs, du 30 décembre au 19 février, deux articles de la convention collective du SPVM concernant les assignations et les horaires de travail ont été suspendus pour remédier à la situation. 

Diverses mesures ont aussi été mises en place pour limiter les contacts entre les agents. Les duos doivent par exemple utiliser deux voitures pour patrouiller. 

L’arrivée du couvre-feu n’a pas nécessité davantage d’effectifs pour le moment, a noté Mme Dandenault.

Moins de cas à la sq

La situation serait moins critique à la Sûreté du Québec. Selon nos informations, 245 policiers et 51 civils sont touchés par le virus sur quelque 8000 employés. 

Plusieurs malades ayant des symptômes légers sont toutefois disponibles grâce au télétravail.

Par ailleurs, aucune demande n’aurait été faite à la SQ pour que des agents soient prêtés à des municipalités dans le but d’éviter un bris de service.

Du côté du Service de police de Laval, on a refusé de divulguer le nombre d’agents déclarés positifs à la COVID-19 pour des raisons de « confidentialité ». 

« Le virus est tellement contagieux que ça se propage assez rapidement, mais on ne parle pas de centaines de policiers [infectés] », a commenté la porte-parole Stéphanie Beshara.

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