La Cour suprême refuse d'accueillir une requête de Trump après la perquisition de son domicile

La Cour suprême des États-Unis a rejeté jeudi une requête de Donald Trump qui lui avait demandé d’intervenir dans le dossier des documents saisis cet été à sa résidence de Floride. 

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Comme il est d’usage, la haute juridiction, qui a été profondément remaniée par l’ancien président républicain, n’a pas justifié sa décision.

Bien qu’elle compte six magistrats conservateurs sur neuf, dont trois nommés par Donald Trump, elle lui a déjà infligé des revers, notamment en refusant de le soutenir dans sa croisade postélectorale.

Le 4 octobre, le milliardaire lui avait adressé une requête en urgence pour qu’aucun des 11 000 documents saisis à sa résidence de Mar-a-Lago n’échappe à l’expert indépendant chargé de les passer en revue.

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Il contestait une décision d’une cour d’appel qui empêche cet expert d’avoir accès à une centaine de documents classés confidentiels.

Quand il a quitté le pouvoir en janvier 2021, Donald Trump a emporté des boîtes entières de documents. Or, une loi de 1978 oblige tout président américain à transmettre l’ensemble de ses courriels, lettres et autres documents de travail aux Archives nationales.

Le 8 août, des agents de la police fédérale ont mené une perquisition inédite à son domicile sur la base d’un mandat pour «rétention de documents classifiés» et «entrave à une enquête fédérale», et ont saisi une trentaine de boîtes.

Depuis, Donald Trump, qui flirte avec l’idée de briguer un nouveau mandat en 2024, se dit «persécuté» politiquement et assure que les documents saisis sont personnels ou déclassifiés.

Il est par ailleurs poursuivi au civil par la justice new-yorkaise, qui l’accuse d’avoir manipulé la valeur des actifs de son groupe pour obtenir des prêts plus avantageux ou réduire ses impôts.