La coupe Stanley et le Conn-Smythe à Québec: Jonathan Marchessault fait des heureux

Nicolas St-Pierre
Il fallait voir leurs yeux briller pour comprendre la grandeur du moment pour ces nombreux partisans venus célébrer l’exploit de l’attaquant des Golden Knights de Las Vegas Jonathan Marchessault, de passage à la place Jean-Béliveau avec la coupe Stanley et le trophée Conn-Smythe, samedi.

Après avoir remporté les grands honneurs en juin dernier, c’est avec fierté et avec un grand sourire que l’ancien des Remparts est allé à la rencontre des fans.
C’est à la suite d’une vidéo retraçant son parcours du junior jusqu’à sa conquête de la coupe Stanley que le #81 est arrivé assis à l’arrière d’une BMW, accompagné de ses fils et de ses deux prestigieux trophées, alors qu’on pouvait entendre la chanson d’entrée habituelle des Golden Knights, John Wick Mode.

Pour plus d’un millier de partisans, il n’était pas question de manquer cet événement, malgré le mauvais temps, puisque ce n’est pas tous les jours que ces prestigieux trophées sont en ville. Ils ont également pu recevoir des autographes pendant une trentaine de minutes, où plusieurs cartes, chandails et casquettes sont passés sous le Sharpie.

C’est le cas d’Alexis Simard et Thomas Roy, deux jeunes joueurs de hockey qui attendaient ce moment avec impatience et portaient fièrement leur chandail des Golden Knights.
«On avait vraiment hâte, c’est rare qu’on puisse la voir [la coupe Stanley] on ne pouvait pas manquer ça», a souligné l’un des deux jeunes.

Certains chanceux ont même eu l’occasion de faire signer leur chandail par celui qui a été nommé joueur par excellence du tournoi printanier.
Félix Richard, un jeune garçon de 9 ans, était toujours bouche bée au moment de s’entretenir avec Le Journal. Le jeune ne savait pas quoi dire, mais ses yeux parlaient d’eux-mêmes.

«Il y rêvait depuis le moment où il a su que l’événement allait avoir lieu. C’est vraiment un beau moment et c’est très généreux de sa part», a souligné son père.
Un exemple pour les jeunes
Pour Steve Dubé, passionné de hockey, il s’agissait également de l’occasion parfaite de souligner le parcours atypique de Jonathan Marchessault, qu’il considère comme un exemple à suivre pour les jeunes.
«Il est une fierté pour Québec. Ce gars-là n’a jamais été repêché et il a quand même remporté la coupe Stanley et le trophée Conn-Smythe. Il est un modèle, il a travaillé dur et aujourd’hui il mérite grandement ce qui lui arrive», a-t-il lancé aux côtés de son fils.

Dans un court entretien avec les médias, Jonathan Marchessault a lui-même raconté que son parcours n’avait pas été celui d’un choix de première ronde, mais que l’important était d’y croire.
«Je me suis rendu où personne ne pensait que je pouvais me rendre. Il y avait juste moi qui y croyais. Je suis vraiment fier et je ne changerais rien dans mon parcours», souligne le hockeyeur.
Il veut également être une inspiration non seulement pour ses fils, mais encore pour tous les jeunes joueurs de hockey qui aspirent à jouer au calibre de la LNH un jour.

«Ça fait cinq ans que je dis à mon garçon de 9 ans que c’est le trophée le plus difficile à gagner. Chaque année, il me demandait pourquoi on ne l’a pas gagné et je lui disais que c’était difficile et que peut-être que je ne le gagnerais jamais, mais il faut toujours que tu y croies», a-t-il ajouté.
Pas de complexe pour les Québécois
De surcroît, il a tenu à faire honneur au hockey québécois en soulignant au passage les succès du Blizzard du Séminaire Saint-François et des Remparts de Québec.
Il en a ainsi profité pour prendre une photo avec la coupe Stanley et le trophée Conn-Smythe, la coupe Memorial, le trophée Gilles-Courteau ainsi que celui du championnat national M18.

«Le hockey au Québec, c’est symbolique cette année. Je trouve que de souligner le Québec qui a été gagnant cette année dans le monde du hockey et de mettre les cinq coupes une à côté de l’autre pour prendre une photo ça montre que 2023 a été une bonne année», a-t-il lancé.
«Cette photo-là va pouvoir rester dans l’histoire et nous rendre fiers en tant que Québécois», a-t-il conclu, fier de ses origines.