La coupe Stanley débarque en ville

Une invitée très spéciale était bien visible à l’intérieur des studios de TVA à Montréal mardi, ce qui n’a évidemment pas manqué de susciter l’attention des gens présents: la célèbre coupe Stanley s’est pointée au 4545, rue Frontenac dans le cadre d’une tournée médiatique.

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Ainsi, les téléspectateurs de l’émission JiC, diffusée à TVA Sports, et ceux du bulletin de TVA Nouvelles animé par Julie Marcoux ont pu admirer la coupe. Et comme c’est le cas chaque fois que le saladier d’argent débarque en ville, plusieurs se sont manifestés pour se faire prendre en photo afin d’immortaliser leur passage à ses côtés. D’ailleurs, l’un des gardiens de la coupe, Howie Borrow, a généreusement livré quelques informations sur ses tâches quotidiennes, qui ne manquent pas.

«Je voyage régulièrement avec la coupe et en plus de répondre aux nombreuses questions des journalistes, je transmets des données historiques sur le trophée. Pendant l’été, c’est de se déplacer à des lieux divers avec les joueurs qui célèbrent leur victoire. Puis, il faut la nettoyer quotidiennement», a rappelé Borrow, subalterne de Phil Pritchard, le gardien principal de l’objet argenté et vice-président du Temple de la renommée qui met ses fameux gants blancs au moment de remettre l’emblème du championnat de la Ligue nationale à ses nouveaux lauréats.

Et cette opération nettoyage, en quoi consiste-t-elle? Contrairement à ce que nous pourrions croire, elle est relativement simple. Pourtant, les clichés montrant des hockeyeurs ayant malmené à leur façon le trophée de 37 lb et de 35 pouces et demi de haut ont circulé un peu partout. Il suffit de penser à Phil Kessel et à ses hot-dogs, à Roberto Luongo et à sa poutine aux gnocchis ou encore à Nick Bonino et à son spaghetti.

«Nous employons juste du savon et de l’eau pour la frotter. Ce n’est rien de compliqué. Mais deux fois par année, nous effectuons un polissage», a spécifié Borrow.

Agenda chargé

Au cours des prochains jours, la coupe effectuera d’autres apparitions avant le début de la finale, qui devrait commencer le samedi 7 juin, à moins d’un imprévu. L’une de ses prochaines destinations sera Indianapolis, où se tiendra la mythique épreuve des 500 miles dimanche. Également, une présence à l’émission Pat McAfee Show est à l’agenda, sans oublier les quartiers du réseau américain TNT, à Atlanta.

Et quelle est la suite?

«Les joueurs sont superstitieux et n’aiment pas voir arriver la coupe à l’aréna trop en avance. Donc, dès qu’il y aura une chance de voir une équipe la remporter, c’est-à-dire pas avant la quatrième rencontre de la série, nous serons là», a promis ce «Keeper of the Cup».

Quelques faits méconnus

– Le nom véritable du trophée, le plus ancien du sport professionnel en Amérique du Nord, est le «Dominion Hockey Challenge Cup».

– Ayant acheté la coupe en 1892 pour 10 guinées (50$ à l’époque), Lord Stanley en a fait don en 1892. L’année suivante, elle a été octroyée à l’équipe de la Montréal Amateur Athletic Association, championne du Dominion du Canada.

– Une réplique du trophée demeure exposée en permanence au Temple de la renommée du hockey, à Toronto.

– Devenu trop fragile, le bol original a été retiré en 1970 pour être remplacé par une copie.

– Parmi les occasions spéciales durant lesquelles la coupe a été impliquée, notons une balade en traîneau à chiens, un baptême et un séjour dans les eaux.