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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

La Conférence internationale sur le sida au Palais des congrès ce week-end

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Audrey Folliot | TVA Nouvelles

2022-07-30T18:14:20Z
2022-07-30T23:04:53Z
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Montréal est l’hôte de la 24e Conférence internationale sur le sida, tout le week-end au palais des congrès. 

9 500 spécialistes du VIH/sida de partout dans le monde sont réunis dans le but de remettre cette pandémie au cœur des discussions. 3000 personnes y assistent aussi virtuellement.

Après plus de deux ans de pandémie de COVID-19, les organisateurs de l’événement espèrent faire la lumière sur le VIH, car si les gens meurent beaucoup moins du sida, le VIH est encore bien présent.

En 2021, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a dénombré 1,5 million de nouvelles infections dans le monde, soit 4000 par jour. Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) cible le système immunitaire et affaiblit les défenses de l’organisme contre de nombreuses infections ainsi que certains types de cancers. 

Le stade le plus avancé de l’infection à VIH est le sida, le syndrome d’immunodéficience acquise, qui peut prendre des années à apparaître.

Les premiers cas de VIH ont été signalés il y a 40 ans; beaucoup de choses ont changé depuis. Des traitements antirétroviraux très efficaces existent et, quoiqu’ils ne guérissent pas l’infection au VIH, ils suppriment activement la réplication du virus dans l’organisme, ce qui permet au système immunitaire de se renforcer.

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Si la pandémie de COVID-19 a réorienté des fonds autrefois réservés à la recherche sur le VIH, le développement des vaccins à ARN messager est certainement encourageant.

«Depuis plusieurs années, on essaie de développer des vaccins contre le VIH. Le problème, c'est que le VIH mute beaucoup. En ce moment, ce sont plus particulièrement les vaccins ARN qu'on a vus se développer dans un rythme effréné au niveau de la pandémie, ça a un impact positif», explique le Dr Benoit Barbeau, professeur à l'UQAM et expert en virologie. 

Certains comportements à risque, comme des relations sexuelles non protégées et le partage d’aiguilles ou de seringues lors de l’injection de drogues, peuvent transmettre le VIH.

«Des fois, je vois des gens qui ne se sont pas fait tester depuis 10 ans avec des comportements à risque. Souvent, c’est ceux qui sont séropositifs», remarque le Dr Réjean Thomas, cofondateur de la Clinique médicale l’Actuel.

Tous les experts sont clairs: le dépistage régulier est la clé.

La conférence internationale se poursuit jusqu’à mardi au palais des congrès. Elle se déroule presque exclusivement en anglais. Pour le grand public, il est possible de visiter gratuitement le Village mondial, où se trouvent divers kiosques d’information sur le VIH et les façons de se protéger ainsi que des expositions d’art, entre autres.

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