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L'article provient de Le Journal de Québec
Société

Tragédie à Wendake: une enquête ouverte par la Commission des droits de la personne

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Photo portrait de Martin Lavoie

Martin Lavoie

2020-10-13T14:38:06Z
2020-10-13T15:03:39Z
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La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse enquêtera sur le drame de Wendake dans lequel des frères de 2 et 5 ans ont été tués, dimanche.

• À lire aussi: Accusé d’avoir tué des enfants de 2 et 5 ans

• À lire aussi: Sioui veut plus de ressources

La Commission a indiqué ce matin, par communiqué, avoir ouvert une enquête de sa propre initiative sur la mort tragique, dimanche, des deux enfants à Wendake.   

  • Écoutez la chronique de Geneviève Pettersen avec Benoît Dutrizac sur QUB radio:   

La Loi sur la protection de la jeunesse confère à la Commission le mandat d’ouvrir une enquête.

En procédant de cette façon, la Commission veut déterminer si les droits des deux enfants ont été respectés.

  • Le sénateur Pierre-Hughes Boisvenu réagit au drame sur QUB Radio:

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Dans son communiqué, la Commission précise que la situation des deux enfants retrouvés morts dimanche avait fait l’objet de signalements à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) de la Capitale-Nationale.

La Commission précise que, «si elle a raison de croire que les droits des enfants ont été lésés, elle fera des recommandations à la DPJ du CIUSSS de la Capitale-Nationale et à toute autre instance concernée, selon les constats».

Elle précise que le déroulement de l’enquête n’est pas public et qu’elle ne fera aucun autre commentaire à ce sujet.

Un homme de 30 ans, Michaël Chicoine, a été formellement accusé, hier, de deux meurtres au deuxième degré dans cette affaire.  

  • Écoutez le journaliste Alexandre Dubé avec Benoît Dutrizac sur QUB radio:   

Granby

Cette même commission avait également ouvert une enquête le 1er mai 2019, à la suite de la mort d’un enfant à Granby qui avait lui aussi fait l’objet de signalements à la DPJ.

Son rapport dévoilé le 11 août dernier faisait état de manquements «à toutes les étapes du processus clinique et légal qui visaient à protéger la jeune victime».

Du même coup, la Commission avait fait une série de recommandations.

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