La chanteuse Zaz a été traumatisée par le meurtre de son petit ami alors qu’elle n’avait que 20 ans

Alors qu’elle n’avait que 20 ans, la chanteuse Zaz a vécu un événement qui allait la marquer à vie. Son copain de l’époque s’est fait tuer en pleine rue.

À quelques jours de sortir son huitième album en carrière, Sains et saufs, la Française Zaz s’est livrée sans filtre à l’hebdomadaire Journal du Dimanche, où elle est revenue sur une période plus trouble de sa vie.

Parce qu’un de ses nouvelles chansons, Au pays des merveilles, aborde la drogue, l’autrice-compositrice de 45 ans a déclaré avoir beaucoup consommé dans sa jeunesse, avant de complètement arrêter.

Écorchée vive

«À l’adolescence, j’ai explosé. Aucune limite, je me foutais de tout, raconte-t-elle. Ma mère était désemparée. On me plaçait en foyer, je me faisais virer. On me mettait en pension, je fuguais. J’étais une écorchée vive qui avait besoin d’expérimenter les choses. C’est vrai que la drogue, à un moment, m’a aidée à le faire. Elle me permettait d’affronter mes peurs, de m’inventer tout un monde. Malheureusement, les drogues dures sont arrivées.»

Elle passait alors ses nuits dans des fêtes techno à se «défoncer» avec ses amis. «Je pensais que ça me faisait du bien d’être avec des gens qui me ressemblaient.»

«Je suis tombée dans un trou»

Tout a changé à l’âge de 20 ans lorsque son copain de l’époque, de qui elle venait de se séparer «a été assassiné dans les rues de Bordeaux». Cela a été «le coup de trop» pour la jeune femme.

«Je suis tombée dans un trou dont je ne suis sortie qu’au bout de trois jours. En me regardant dans la glace, je ne me suis pas reconnue. Je me suis entendue dire: “ Maintenant, soit tu continues sur cette voie et tu connais l’issue, soit tu arrives à changer ”.»

À ce moment-là, Isabelle Geffroy, de son vrai nom, a décidé de couper toutes ses mauvaises fréquentations. Ce changement social a été très dur pour elle.

C’est la musique qui lui a permis de rebondir. Un conseiller régional a réussi à lui obtenir une aide financière pour la faire entrer dans une école de musique à Bordeaux.

Rêves de maternité gâchés

Dans cette même entrevue avec le Journal du Dimanche, la chanteuse a raconté que ses rêves de fonder une famille ont été gâché par la pandémie. Tout juste avant l’arrivée de la COVID, à 40 ans, elle venait de rencontrer l’homme de sa vie et pensait avoir des enfants.

«Et là, tout s’est mis à l’arrêt alors que je devais repartir en tournée! Mais voilà que je chope le virus: plus d’odorat et de goût pendant quatre mois. Le flip, et je m’en replonge dans mes excès: je fume et je bois plus que de raison.»

Elle trouve maintenant son bonheur en tant que belle-mère, avec les enfants de son conjoint.