10e anniversaire: la CAQ est en train de «changer le Québec», dit Legault


Marc-André Gagnon
TROIS-RIVIÈRES | La fondation de la Coalition Avenir Québec, il y a dix ans, a permis de «changer le paysage politique» du Québec, s’est réjoui François Legault devant ses militants et les membres fondateurs de son parti réunis à Trois-Rivières.
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«Depuis 50 ans au Québec, il y avait une alternance entre les deux mêmes partis et on a réussi à casser ça, on a réussi à changer le paysage [politique], on a réussi à rassembler», a déclaré le chef caquiste lors d’un discours prononcé à l’occasion du dixième anniversaire de sa formation politique.
«On est en train de changer le Québec», a insisté le premier ministre. «On parle des 10 ans passés, mais je veux vous dire: le meilleur est en avant de nous autres», a-t-il continué, alors que son parti, comme tous les autres, commence à fourbir ses armes en vue des prochaines élections générales.

Juste avant lui, le député caquiste de Chutes-de-la-Chaudière, Marc Picard, qui a effectué son entrée à l’Assemblée nationale sous la bannière de l’Action démocratique du Québec (ADQ) en 2003, a rendu un hommage senti à François Legault, «un capitaine exceptionnel», a-t-il dit.
Un peu plus tôt, c’est le ministre de la Santé, Christian Dubé, qui a eu droit à de longs applaudissements de la part des militants vu son rôle important dans la gestion de la pandémie.
Appelé à formuler un souhait pour la suite des choses, il a dit espérer que les gens redeviennent fiers de leur réseau de santé.
Débats consensuels
Tout au long de la journée, les quelque 850 militants réunis en conseil général ont procédé à l’adoption, de façon largement consensuelle, d’une cinquantaine de résolutions visant essentiellement à répondre à la crise de dévitalisation dont souffrent plusieurs régions.
Un militant de Portneuf, Sylvain Duval, a toutefois témoigné son inquiétude pour l’avenir de la planète face aux défis environnementaux. «Tous les signes alarmants» sont présents, a-t-il souligné, en reprochant à son parti de ne pas en faire suffisamment en cette matière.
Ce citoyen de la municipalité de Grondines, qui préfèrerait un métro à un tunnel autoroutier comme le 3e lien, a réclamé que davantage de zones protégées soient désignées par le gouvernement, surtout dans la partie située plus au sud du territoire québécois.