La CAQ choisit Christiane Gamache dans Jean-Lesage


Nicolas Lachance
La dirigeante de la CAQ au Conseil exécutif national pour l’Est-du-Québec représentera la CAQ pour une deuxième élection consécutive dans la circonscription de Jean-Lesage, espérant cette fois battre le solidaire Sol Zanetti.
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L’annonce de cette candidature a été faite ce matin dans un communiqué transmis aux médias vendredi.
Ainsi, l’enseignante à la retraite tentera cette fois de convaincre les résidents de Limoilou et Beauport de l’élire à titre de députée du secteur.
Défaite en 2018
En 2018, Mme Gamache avait mordu la poussière et terminé deuxième avec 32,4 % des voix, derrière le député de Québec Solidaire Sol Zanetti.
Un total de 699 bulletins de vote les séparaient.
« Je m’engage à aller à la rencontre des gens et à travailler sans relâche afin d’offrir de meilleures conditions de vie aux familles, aux aînés et aux personnes plus vulnérables de la circonscription de Jean-Lesage », a mentionné la candidate dans un communiqué.
Le premier ministre s’est dit « très fier » qu’elle soit de nouveau sur les rangs pour représenter la circonscription de Jean-Lesage.
« Christiane a à cœur les intérêts des citoyens et elle cherche à aider les gens de la circonscription dans laquelle elle habite depuis très longtemps. Son parcours dans le domaine de l’éducation sera un atout inestimable pour notre équipe », a mentionné François Legault.
Le député Zanetti a confirmé qu’il sollicitera un second mandat.
Retrait de Paule Robitaille
Par ailleurs, la députée libérale de Bourassa-Sauvé, Paule Robitaille, a pris « l’une des décisions les plus difficiles » de sa vie en confirmant qu’elle ne se représenterait pas aux élections d’octobre prochain.
Bourassa-Sauvé est un château fort libéral sur l’île de Montréal.
Lors du dernier scrutin, Mme Robotaille l’avait remporté avec 46,2 % et une avance de 5630 voix.
La pandémie et le travail sur le terrain l’ont transformée, a indiqué l’élue dans la lettre expliquant son départ. La crise en Ukraine a également joué un rôle.
« Tout cela m’a amenée à repenser mon engagement et à conclure que je voulais m’impliquer différemment et retrouver ainsi mon individualité », a mentionné l’ex-journaliste.
« Et un autre événement, qui n’a rien à voir avec Montréal-Nord, m’a aussi interpellée, soit un conflit dans un coin qui m’a accueillie pendant plusieurs années, l’ex-Union soviétique. »
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