Après la politique woke de Trudeau: Poilievre va gouverner pour l’Ouest canadien, prévient PSPP

Après la politique woke de Justin Trudeau, l’avenir s’annonce sombre alors que Pierre Poilievre gouvernera à la faveur des Canadiens de l’Ouest, prévient le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon (PSPP). Libéraux et conservateurs ont le même «mépris» pour le Québec.

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Le leader souverainiste n’a pas mâché ses mots mardi pour condamner les dernières années de règne à Ottawa. Justin Trudeau fut «l’un des pires premiers ministres de l’histoire du Canada», qui a nui au Québec, a lancé PSPP, en conférence de presse à l’Assemblée nationale. Selon lui, le fils aura même été pire que le père, Pierre Elliott Trudeau.

Le chef du Parti Québécois (PQ) a pointé du doigt l’immigration de masse, mais aussi le déficit abyssal et ses politiques wokes, qu’on pense par exemple à la nomination de la controversée commissaire à l’islamophobie.

«Le père était peut-être plus hargneux envers le Québec, mais Justin Trudeau a voulu pousser le bouchon plus loin que son père, a raillé PSPP. Le plus de dettes possible, le plus de communautarisme possible, le plus de dépenses sans réfléchir à la santé de notre économie!»

Poilievre méprise le mouvement indépendantiste

Mais la perspective de voir le Parti conservateur du Canada (PCC) prendre le pouvoir n’augure rien de bon, aux yeux du péquiste. Les bleus ne sont pas mieux que les rouges au fédéral. «Que ce soit la gauche Trudeau multiculturaliste ou la droite conservatrice de l’Ouest canadien, le mépris pour le Québec demeure le même et c’est très frappant», a-t-il pesté.

«Pierre Poilievre va gouverner en fonction des intérêts et des préoccupations de l’Ouest canadien. Il n’a pas besoin du Québec pour gagner et donc il ne considérera pas nos intérêts et nos préoccupations», a insisté le chef du PQ. 

Il a rappelé que le conservateur ne s’est jamais engagé à céder les pleins pouvoirs de l’immigration au Québec, ni à verser les six milliards de dollars de transferts en santé ou à mettre fin à la contestation de la loi québécoise sur la laïcité de l’État.

«Le problème n’est pas Justin Trudeau, le problème, c’est le régime, c’est le Canada!»

PSPP estime que Pierre Poilievre a démontré qu’il «méprisait» aussi le mouvement indépendantiste au Québec.

Si on ne risque pas de voir le conservateur verser dans le wokisme, d’autres dérives sont à prévoir sous sa gouverne, croit-il fermement. Il cite en exemple la déréglementation environnementale et «l’encouragement des compagnies pétrolières».

Un partenaire respectueux, assure le PCC

Les conservateurs fédéraux ont rapidement réagi à l’attaque frontale des péquistes. «Un gouvernement conservateur sera au contraire un partenaire respectueux des champs de compétences du Québec, mais surtout un gouvernement qui saura protéger les Québécois», a-t-on fait valoir, dans une brève déclaration.

– Avec la collaboration de Guillaume St-Pierre