La bataille continue pour Hydro-Québec

Le rejet par voie référendaire de la ligne de haute tension d’Hydro-Québec devant traverser le Maine n’a pas découragé la société d’État à mener à son terme le projet d’exporter 10 G$ en électricité sur 20 ans.

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Mardi soir, alors que le dépouillement n’était pas terminé, les opposants au projet de transport d’électricité en Nouvelle-Angleterre l’emportaient avec 60 % des voix, après 73 % des votes comptabilisés.

«Hydro-Québec entreprendra les actions nécessaires pour faire reconnaître ses droits et assurer la poursuite de la construction du projet qui contribuera de façon importante à la lutte aux changements climatiques», a indiqué dans un communiqué la société d’État, mercredi.

Hydro-Québec rappelle que durant les trois dernières années les avantages environnementaux du projet de la construction d’une ligne de transport de 233 kilomètres pour rejoindre le Massachusetts ont été reconnus par les organismes réglementaires américains.

Ottawa avait également donné son feu vert au projet d’Hydro-Québec en association avec son partenaire américain Central Maine Power.

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«Cette ligne de transport d'électricité est le fruit d'un effort de collaboration régionale visant à affronter la crise climatique, un effort qui continue de faire partie intégrante de notre vision à long terme», a ajouté Hydro-Québec.

Ce n’est pas la première fois que la société d’État essuie un revers de l’autre côté de la frontière Sud. En 2018, un projet similaire avait été abandonné après la décision défavorable de commissaires dans le New Hampshire.

À partir de Glasgow, le premier ministre François Legault a affirmé, mercredi, en marge de la COP26, que le Québec a «un plan B», après le rejet par référendum des électeurs du Maine de la ligne de transport d’électricité d’Hydro-Québec.

«Il y a différents chemins qu’on peut prendre pour se rendre au Massachusetts et différents moyens aussi. On sait que le gouvernement fédéral américain appuie le projet, mais je ne peux malheureusement pas aller plus loin ce matin», a mentionné M. Legault.