L’utilisation de l’IA pour corriger les textes de français pourrait être étendue à plusieurs écoles

L’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) pour la correction des textes de français pourrait être étendue à plusieurs écoles du Québec, entrevoit le ministre de l’Éducation.

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Bernard Drainville a marqué mercredi son intérêt pour la plateforme utilisée dans le cadre de projets-pilotes dans des écoles primaires et secondaires de la Mauricie et du Saguenay, dont Le Journal faisait état dans un reportage.

«On regarde ça avec beaucoup d’intérêt, a mentionné M. Drainville. C’est sûr que si l’intelligence artificielle nous permet d’être plus efficaces en classe, de réduire par exemple le temps de correction – c’est ce qu’on observe –, évidemment, si c’est bon pour les enseignants, si c’est bon pour les élèves, on ne va pas s’en priver.»

Éthique

Les analyses seront faites à la suite de cette expérience. «Maintenant, il faut que ça se fasse d’une manière qui est éthique. Mais c’est certain que si les résultats sont positifs, on pourrait effectivement l’étendre», a avancé le ministre.

Le programme utilisé dans les écoles est un outil d’aide à la correction qui est employé sur une base volontaire. La plateforme baptisée Emilia a été conçue par le collège privé Sainte-Anne.

Actuellement, dans les écoles où elle est implantée, une centaine d’enseignants de la fin du primaire et du secondaire l’expérimentent.

À partir des grilles du Ministère

L’IA corrige le texte automatiquement, à partir des grilles d’évaluation du ministère de l’Éducation.

L’outil détecte les fautes d’orthographe et de syntaxe, mais évalue aussi l’organisation des idées et la cohérence du texte.

L’enseignant révise ensuite et valide l’évaluation en ajoutant des commentaires audio.