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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

L’un des rares espoirs des Rangers: Gabriel Perreault se voit déjà dans la Grosse Pomme

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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2025-09-04T16:29:19Z
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ARLINGTON, Virginie | Que ce soit sur la patinoire ou dans la vie, Gabriel Perreault n’est pas du genre à faire de détours. Après avoir goûté à la LNH le temps de cinq rencontres au printemps dernier, le fils de Yanic Perreault se présentera au camp des Rangers avec une seule envie.

«Je l’ai dit lors du camp de développement. Mon objectif, c’est de me tailler un poste au sein de l’équipe dès cet automne, a lancé l’attaquant de 20 ans, rencontré en marge d’un événement promotionnel tenu conjointement par l’AJLNH et la compagnie Upper Deck. Je veux faire ma place.»

Qu’il chérisse ce but bien précis est une bonne chose. En raison de la faible qualité du bassin d’espoirs des Rangers, le choix de premier tour (23e au total) de 2023 sera assurément au centre des discussions.

Photo fournie par Meg Kelly / Boston College
Photo fournie par Meg Kelly / Boston College

«Tout le monde veut être sous les projecteurs. En tout cas, moi, j’aime ça. Ce sera une belle expérience», a-t-il soutenu.

Être le centre de l'attention, c’est assurément fantastique. Jusqu’au jour où ça va mal. Car les Rangers, c’est un peu comme le Canadien et les Maple Leafs. Un jour, vous êtes portés aux nues et, le lendemain, on vous traite comme un paria.

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Une expérience bénéfique

La bonne nouvelle, c’est qu’en signant son contrat d’entrée dans la LNH dès l’élimination de sa formation universitaire, les Eagles de Boston College, il a pu se tremper les orteils dans la marmite.

«Je n’étais jamais allé au Madison Square Garden. Donc, la première fois que j’y ai mis les pieds, c’était pour jouer un match. C’était une superbe expérience», a-t-il raconté, admettant que «ça allait vite», parfois.

En cinq rencontres avec la formation new-yorkaise, Perreault n’a pas noirci la feuille de pointage. Une situation dont il ne se formalise pas trop. Will Smith, son coéquipier à Boston College pendant la saison 2023-2024, a connu des débuts similaires avec les Sharks de San Jose. Blanchi à ses huit premiers matchs, il a terminé sa saison recrue avec une récolte de 45 points, dont 18 buts.

«J’ai vu ce qu’il a fait et c’est vraiment encourageant, a-t-il déclaré. C’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai signé rapidement. Je voulais vivre l’expérience de fin de saison afin de savoir de quelle façon m’entraîner durant l’été.»

Ce qu’il a surtout compris, c’est qu’il devait ajouter du muscle à sa charpente de 5 pi, 11 po et 180 lb. Un aspect sur lequel il s’est attardé au cours de l’été.

Pas de rapport avec la coupe

Chez les Rangers, le Sherbrookois d’origine portera le 94. Dans la Grosse Pomme, plusieurs ont rapidement fait un lien entre ce numéro et l’année de la dernière conquête de la coupe Stanley des Rangers.

Évidemment, ceux qui ont suivi la carrière du paternel ont rapidement compris que c’était un clin d’œil au numéro que celui-ci portait dans la seconde portion de sa carrière.

Parlant de Yanic, qui a porté les couleurs du Canadien de 2001 à 2004, Gabriel soutient qu’il est d’une grande aide dans son parcours vers la LNH.

«Mon père a joué pour six équipes. Tout ce que je fais en ce moment, il l’a fait lui aussi. Ça m’aide vraiment beaucoup, a-t-il assuré. Je suis content de l’avoir pour parler chaque jour. Et pas seulement de hockey, mais également de la vie.»

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