Ouragan «Erin» de catégorie 2: la côte est américaine reste en alerte
AFP
L'ouragan Erin continue jeudi de longer la côte est des États-Unis tout en s'éloignant, de nombreux États américains restant néanmoins en alerte face au risque de vents puissants, inondations et courants dangereux.
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Toujours classifié comme ouragan de catégorie 2 sur l'échelle de Saffir-Simpson qui en compte cinq, Erin soufflait dans la matinée des vents allant jusqu'à 165 km/h, selon le Centre américain des ouragans (NHC).

Après avoir évolué plusieurs jours dans la région des Caraïbes, et être passé au large de la Caroline du Nord, il poursuivait sa trajectoire vers le nord-est.
Bien qu'il soit resté loin des côtes, Erin a provoqué des inondations localisées dans les Outer Banks, un chapelet d'îles bordant la Caroline du Nord, submergeant notamment la route principale qui les relie.
En prévision du passage d'Erin, les autorités de cet État du sud-est des États-Unis, dévasté l'automne passé par le puissant ouragan Hélène, avaient ordonné l'évacuation de milliers de personnes de la zone.

«Bien que l'ouragan Erin soit passé (...) l'océan reste extrêmement dangereux», ont-elles affirmé jeudi matin, exhortant la population à la vigilance: «restez loin du littoral et préparez-vous à des vagues pouvant dépasser les 7,5 mètres à marée haute».
Les effets d'Erin doivent continuer à se faire ressentir sur la quasi-totalité du littoral est américain, ainsi que sur les plages des Bahamas et au Canada, a prévenu le NHC, qui met en garde contre des conditions de baignade dangereuses.
Premier ouragan de la saison en Atlantique Nord, Erin avait auparavant évolué dans la région des Caraïbes, provoquant d'autres inondations et dégâts matériels, notamment à Porto Rico.
Il s'était renforcé dans le week-end à une vitesse exceptionnelle, atteignant en un peu plus de 24 heures le niveau maximal d'intensité.
Malgré des débuts calmes, la saison des ouragans, qui s'étire de début juin à fin novembre, devrait cette année être plus intense que la normale, selon les prévisions des autorités météorologiques américaines.
En réchauffant les mers, le changement climatique rend plus probable l'intensification rapide de telles tempêtes et augmente le risque de phénomènes plus puissants, selon les scientifiques.