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L'article provient de Le Journal de Québec
Sports

L’Océanic défait en finale de la LHJMQ: «Ça fait mal»

Vincent Ethier
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Photo portrait de Kevin Dubé

Kevin Dubé

2025-05-19T21:05:29Z
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RIMOUSKI | Pour ceux qui croyaient encore que le trophée Gilles-Courteau n’avait pas d’importance pour l’Océanic et les Wildcats en raison de leur participation assurée au tournoi de la Coupe Memorial, il fallait voir le visage de l’entraîneur et des trois joueurs de 20 ans de l’Océanic après la rencontre.

Pendant que l’entraîneur Joël Perreault s’entretenait avec les médias, au podium, Pier-Olivier Roy, Jacob Mathieu et Jonathan Fauchon étaient assis, à l’arrière, en attendant leur tour.

Leur regard était vide, la déception prenant toute la place.

Parce que oui, l’Océanic espérait entrer au tournoi de la Coupe Memorial en tant qu’équipe championne de la LHJMQ.

«En ce moment, ça fait mal, a débité Perrault. Ça fait mal de voir que nos gars ont presque tout donné pendant presque deux mois. [...] Présentement, c’est correct qu’ils soient déçus. Ils prennent ça à cœur.»

C’est correct qu’ils le soient, mais il ne faudra pas qu’ils le soient trop longtemps, puisque dès vendredi, ils auront une autre chance de mettre un terme à cette saison spéciale avec la conquête d’un trophée.

Et avant de quitter son point de presse, Perrault s’est adressé aux trois joueurs de 20 ans à l’arrière de la salle de conférence de presse.

«Ce sont trois gars qui sont dans les derniers milles de leur carrière junior. Ils sont déçus en ce moment, mais on va tout faire pour qu’ils finissent avec une célébration à la fin de leur stage. On sait qu’on est capable.»

Encore sous-estimé

Mais comme lors de la finale, l’Océanic se présentera comme l’équipe sous-estimée à la Coupe Memorial.

Peu importe, assure le capitaine Jacob Mathieu.

«On l’a vu dans les séries, on est capable de battre n’importe qui. C’est le message de fierté et de combativité qu’on a livré toute la saison et durant toutes les séries. Il n’y a aucun doute dans le vestiaire.»

Ce sentiment d’être à la hauteur est probablement ce qui a fait défaut lors du premier match de cette finale, mais dès que l’Océanic a commencé à croire en ses chances, il a été sur un pied d’égalité avec les Wildcats.

«On sait qu’on peut être la meilleure équipe [à la Coupe Memorial] et qu’il ne faut pas regarder l’autre équipe. On doit croire en nous et savoir que c’est nous, la meilleure équipe, dès le début du tournoi», ajoutait Jonathan Fauchon.

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