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L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

L’Iran rejette les accusations sur son rôle dans l’offensive du Hamas

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Agence France Presse

2023-10-09T08:34:44Z
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«Les accusations liées au rôle de l’Iran» dans l’offensive du Hamas contre Israël «sont fondées sur des motifs politiques», a déclaré lundi le porte-parole de la diplomatie iranienne, affirmant que Téhéran n’intervenait pas «dans les prises de décisions d’autres nations, y compris la Palestine». 

«La résistance de la nation palestinienne a la capacité, la force et la volonté nécessaires pour se défendre, défendre sa nation et tenter de récupérer ses droits perdus», a affirmé Nasser Kanani au cours d’une conférence de presse à Téhéran.

Pour le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, «évoquer le rôle de l’Iran vise à détourner l’opinion publique et à justifier les éventuelles prochaines actions» d’Israël.

«Les accusations et les déclarations liées au rôle de l’Iran sont fondées sur des motifs politiques et visent à justifier la lourde défaite du régime sioniste et à réparer l’image défaillante du régime sioniste», a-t-il insisté.

«Nous n’avons aucun rôle dans la prise de décision d’aucune nation, y compris la Palestine», selon lui.

L’Iran a été l’un des premiers pays à apporter son soutien à l’attaque surprise et massive lancée samedi par le Hamas, qui a déjà fait plus de 1100 morts des deux côtés.

La mission permanente de l’Iran à l’ONU avait affirmé dans la nuit de dimanche à lundi que Téhéran n’était «pas impliqué dans la réponse de la Palestine», réfutant des informations publiées par le Wall Street Journal.

M. Kanani a averti que «quiconque menace l’Iran doit savoir que toute action stupide entraînera une réponse dévastatrice».

Le président Ebrahim Raïssi a déclaré dimanche que l’Iran soutenait «la légitime défense de la nation palestinienne» et appelé «les gouvernements musulmans» à affirmer aussi leur soutien.

M. Raïssi s’est entretenu par téléphone séparément avec les chefs des mouvements armés palestiniens Hamas, Ismaïl Haniyeh, et Jihad islamique, Ziad al-Nakhala, qu’il avait accueillis séparément en juin à Téhéran.

Un haut responsable américain avait indiqué samedi qu’il était «trop tôt pour dire» si l’Iran était «directement impliqué» dans l’offensive lancée par le Hamas. Il a toutefois ajouté qu’il n’y avait «pas de doute» sur le fait que le Hamas était «financé, équipé et armé» entre autres par le régime de Téhéran.

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