L’importance du quatrième match: c’est souvent le match qui fait gagner la série

FORT LAUDERDALE | Le match numéro quatre d’une série est généralement le plus important et ce n’est pas juste un cliché qu’on répète.

On a voulu en avoir le cœur net alors on a fouillé dans les archives et remonté le fil des 50 dernières années.

Conclusion? L’équipe qui a remporté le quatrième match de la finale a soulevé la coupe Stanley à 38 occasions, pour une moyenne écrasante de 76%.

Ce n’est donc pas juste une affirmation en l’air. Et le match est particulièrement crucial pour les Oilers parce qu’avec une victoire, ils retournent à Edmonton avec une égalité de 2 à 2 dans la série tandis qu’avec une défaite, ils rentrent à la maison avec un recul de 1 à 3 et font face à l’élimination devant leurs partisans samedi.

Un à la fois

Sans surprise, l’entraîneur-chef des Oilers, Kris Knoblauch, s’est rangé derrière un cliché pour aborder la situation.

«Aussi important qu’il soit, je sais que c’est cliché de le dire, il faut y aller un match à la fois. La mentalité peut changer, mais c’est en fonction de ce qui s’est passé dans la rencontre précédente.»

Dans le camp floridien, on sait très bien qu’une victoire va amener les Oilers dans les câbles.

«J’ai l’impression que tous les matchs sont gros, a mentionné Anton Lundell après l’entraînement mercredi. On est au moment de l’année où l’enjeu est énorme. Tout le monde veut gagner, mais les deux équipes savent que cette partie est cruciale.»

Ajoutons un autre élément dans tout ça: l’équipe qui a marqué le premier but a remporté tous les matchs depuis le début de la finale. Ce n’est pas parole d’évangile, mais faire luire la lumière rouge en premier jeudi sera d’une importance capitale.

Pas de changement

Bien qu’il s’agisse du plus important match de la série jusque-là, les Panthers n’ont pas l’intention de changer quoi que ce soit à leur routine. C’est un match pivot, mais ce n’est qu’une autre partie pour eux.

«Nous n’allons rien changer pour ce match, a insisté Sam Bennett. Notre approche a été assez similaire pendant toutes les séries, que ce soit le match numéro un ou numéro sept, on joue avec la pédale au plancher et sans retenue.»

Le Québécois A.J. Greer explique que la mentalité de l’équipe fait en sorte qu’un match n’est jamais plus important qu’un autre, peu importe le temps de l’année.

«On a une certaine façon de faire les choses et vous ne le ressentiriez pas dans le vestiaire si l’on tirait de l’arrière 3 à 0 ou si l’on menait 3 à 0. Ce sont toutes les choses que nous faisons quotidiennement qui nous rendent très bons. On pense toujours juste en fonction de la prochaine présence et de la prochaine période.

«C’est pas mal le seul endroit où j’ai vu ça dans ma carrière, les gars sont incroyablement concentrés sur l’objectif et ils contiennent leurs émotions. On tirait de l’arrière 2 à 0 contre Toronto et ça ne paraissait pas. On est capables de retirer les émotions de l’équation.»