L'exportation de chevaux: une pratique décriée par les organismes de protection
TVA Nouvelles
La Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) dénonce une pratique controversée dans l'industrie de l'élevage des chevaux au pays.
Des milliers de mammifères à sabot sont exportés chaque année par avion-cargo du Canada vers le Japon, où ils sont abattus aux fins de consommation humaine.
La SPCA de Montréal estime à plus de 40 000 le nombre de chevaux qui ont été transportés pendant des périples de plus 28 heures sans nourriture, eau et repos.
«Ces transports-là se font dans des conditions vraiment nocives pour les chevaux. Ils compromettent leur bien-être, déplore à TVA Nouvelles la directrice générale intérimaire de l’organisme, Me Sophie Gaillard.»
Bien que le premier ministre ait confié le mandat d’interdire cette pratique au ministère de l’Agriculture en décembre 2021, la promesse n’a pas été tenue : plus de 2000 chevaux ont été destinés à une mort certaine par avion depuis.
«C’est une industrie qui a fait l’objet de plusieurs revendications de plusieurs organismes de protection des animaux, dont la SPCA de Montréal, mais aussi à travers le Canada.»

À titre informatif, le Québec est la deuxième province en importance pour l’exportation de viande chevaline, surtout vers l’Asie, la France et les États-Unis, mais les éleveurs n’expédient pas les bêtes vivantes.
Dans un échange avec TVA Nouvelles, le gouvernement fédéral a prévu émettre une réaction lundi après-midi.