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L'exercice physique ne mène pas automatiquement à une perte de poids: une physiothérapeute vous explique

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Photo portrait de Laurence Morin

Laurence Morin

2025-09-17T14:50:23Z
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Entre l’alimentation, l’exercice, l’esthétisme et les nouvelles injections populaires comme l’Ozempic, perdre du poids n’est jamais un processus simple ni automatique.

«L’exercice physique ne mène pas nécessairement à une perte de poids, parce qu’il y a énormément d’éléments qui viennent jouer autour de ça», explique d’emblée, Marianne Laperrière, physiothérapeute chez Équilibre Urbain à Trois-Rivières, à QUB radio et télé, diffusé au 99,5 FM à Montréal.

Or, la perte de poids peut être obtenue grâce à une combinaison appropriée d'exercices physiques et d’une alimentation adaptée à un bon mode de vie.

Contrairement aux croyances populaires, l’entraînement ciblé ne permet pas de réduire la masse graisseuse sur des zones spécifiques du corps. Par exemple, des exercices abdominaux répétitifs ne garantissent pas une réduction de la graisse abdominale.

«On ne s’entraîne pas pour perdre du poids à un endroit spécifique, parce que ça, c’est impossible», insiste la physiothérapeute, en entrevue avec Mario Dumont.

«Ce n’est pas la réalité de l’humain, poursuit-elle. L’humain va emmagasiner des graisses ou de la masse musculaire à des endroits qui ne sont pas nécessairement ceux auxquels on avait pensé au départ.»

Pour Marianne Laperrière, l’objectif doit rester la santé globale plutôt qu’une silhouette idéale. «Le nœud du problème, c’est plus d’être en santé et non pas d’aller toujours vers ce désir d’esthétisme, souligne-t-elle. [...] On peut avoir une belle qualité de santé globale, en ayant des bourrelets aux endroits qu’on n’a pas le goût.»

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• Écoutez aussi cet épisode balado tiré de l'émission d’Isabelle Maréchal, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

Elle met également en garde contre l’utilisation de médicaments comme l’Ozempic, de plus en plus populaire pour perdre du poids. Les doses prescrites varient significativement selon qu’il s’agisse d’un traitement médical ou d’une démarche pour perte de poids.

«Quand ces molécules sont utilisées pour des pertes de poids avec des doses plus massives, on observe une grosse perte de masse musculaire», note Mme Laperrière.

Ces médicaments peuvent toutefois entraîner un effet rebond. «Dès que les gens arrêtent ces médicaments-là, parce que les molécules viennent vraiment stresser le métabolisme, [...] il y a une reprise du poids», explique-t-elle.

La physiothérapeute souligne que les solutions prétendument «miracles» proposées par ces traitements ne permettent pas de préserver la masse musculaire. Elle insiste donc sur l’importance d’adopter un changement de mode de vie incluant des activités physiques régulières.

«Et le plus grand drame n’est pas le surplus de poids, mais bien la perte de masse musculaire. Ça, c’est majeur actuellement au Québec», conclut Marianne Laperrière.

Écoutez l’entrevue complète à QUB ci-dessus.

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