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L'article provient de Le Journal de Québec

Ski acrobatique: les Canadiens en bronze aux sauts par équipe mixte

Marion Thénault, Miha Fontaine et Lewis Irving étaient heureux de soulever le drapeau canadien, jeudi.
Marion Thénault, Miha Fontaine et Lewis Irving étaient heureux de soulever le drapeau canadien, jeudi. Photo Didier Debusschère
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Photo portrait de Richard Boutin

Richard Boutin

2022-02-10T12:18:30Z
2022-02-11T04:49:15Z
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ZHANGJIAKOU | Le Canada a remporté une médaille historique jeudi matin à l’épreuve des sauts acrobatiques mixte, ajoutée cette année à la programmation des Jeux olympiques.

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La formation canadienne composée de Lewis Irving, Marion Thénault et Miha Fontaine a devancé les Suisses pour remporter le bronze. Des six équipes au départ, les quatre meilleures poursuivaient leur route en finale.

Photo Didier Debusschère
Photo Didier Debusschère

Dernier Canadien à s’exécuter, Irving, lequel disputait sa première compétition de la saison après avoir soigné une blessure à un genou, a obtenu un pointage de 111,76 points pour confirmer la troisième place derrière les Américains qui ont amassé 338,34 points et les Chinois qui ont terminé avec 324,22 points.

« Il y avait de la pression sur mon dernier saut parce qu’on restait sur le podium si je l’atterrissais, mais on s’entraîne tellement qu’on vit pour ce genre de moments, a-t-il raconté. Mon expérience a payé. Je suis resté calme malgré la pression. Ça s’est passé tellement vite que je ne réalise pas encore que nous sommes médaillés olympiques. »

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Thénault abondait dans le même sens. « C’est incroyable, a-t-elle lancé. J’ai de la misère à réaliser que je suis médaillée olympique. Je suis tellement fière de nous. Nous avons tellement travaillé fort et c’est la première fois qu’on atteint la finale dans l’événement par équipe. »

Photo Didier Debusschère
Photo Didier Debusschère

Après un bon saut en qualifications, la sauteuse de Sherbrooke n’a pas réussi à atterrir son second en finale. « La pression est différente dans l’épreuve par équipe, a-t-elle expliqué. Tu ne veux tellement pas décevoir tes coéquipiers. Après avoir commis une erreur, les gars sont venus à ma rescousse avec deux bons sauts. »

Photo Didier Debusschère
Photo Didier Debusschère

Tradition familiale

Auteur de deux bons sauts, Fontaine est maintenant à égalité avec son père Nicolas pour le nombre de médailles olympiques. Le paternel avait remporté l’argent en 1992 à Albertville alors que le saut acrobatique était inclus comme sport de démonstration.

« Dans l’escalier menant au sous-sol, j’aurai maintenant mon dossard et ma médaille olympique avec ceux de mon père. C’est assez “hot”. Il y avait de la pression avec nos adversaires qui réussissaient des triples périlleux avec cinq vrilles, mais il faut se rappeler dans ces moments pourquoi on pratique notre sport. Il faut avoir du fun. Nous n’avions rien à perdre puisque tout peut arriver dans l’épreuve par équipe. »

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Les gants de papa

Pour son baptême olympique, Fontaine portait les gants de son père. « Ce sont des gants neufs qui remontent aux Jeux de Nagano, mais qu’il n’avait pas portés, a-t-il raconté. Je les ai trouvés dans le garage et j’ai décidé de les porter. Ce n’était pas une superstition, mais simplement parce qu’ils sont plus chauds et que je m’attendais à ce qu’il fasse plus froid en Chine. »

Le paternel a-t-il servi un conseil à son fils avant son départ pour la Chine ? « Il m’a simplement dit que les Olympiques étaient une compétition comme les autres et d’en profiter. »

La glace est brisée

Les trois Québécois avaient une raison de plus de se réjouir de leur médaille. Irving brisait la glace après une longue absence alors que Fontaine et Thénault vivaient leur baptême olympique dans un contexte moins stressant que dans les épreuves individuelles.

« À ma première descente à l’entraînement, j’ai été envahie par les émotions, a confié Thénault. Je me disais wow, je suis aux Olympiques. Ça va être un avantage d’avoir brisé la glace en prévision de l’épreuve individuelle. »

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