L’enfance façonne votre manière d’aimer, selon un psychologue

À l’ère des réseaux sociaux, où l’amour semble parfois nous glisser entre les doigts, il est important de revenir à l’enfance pour mieux comprendre notre type d’attachement, selon un psychologue.

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Quatre types d’attachement ont été étudiés: le sécurisé, l’anxieux, l’évitant et le désorganisé.

«Un enfant qui a développé un attachement sécurisant ne doute pas qu’il est aimé, ne doute pas de sa valeur, et ne doute pas qu’il pourra rencontrer quelqu’un avec qui il vivra exactement les mêmes choses», déclare le psychologue au micro d’Isabelle Maréchal à QUB radio et télé.

• Sur le même sujet, écoutez cet épisode balado tiré de l'émission d’Isabelle Maréchal, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

Quelqu’un de confiant (ou de stable) est capable d’avoir une proximité tout en restant une personne à part entière avec ses projets et ses ambitions.

L’anxieux, quant à lui, tend à être fusionnel et à oublier son individualité. L’évitant, de son côté, a du mal à s’engager, à vivre l’intimité et la proximité. Ce sont «les personnes poissons, on n’arrive jamais à les attraper», dit le psychologue.

La personne avec un attachement désorganisé oscille constamment entre proximité et distance.

«Les insécurisants font la même chose, mais ils ont tendance à rechercher d’autres insécurisants, parce qu’ils courent après ce qu’ils n’ont jamais reçu dans l’enfance. Ils se disent qu’à l’âge adulte, ils vont y arriver. Malheureusement, leur choix n’est pas toujours adapté», explique M. Pistorio.

Afin de développer le type d’attachement, le psychologue invite les anxieux à développer leur autonomie et les évitants à ne plus craindre l’intimité.

«L’attachement, ça se travaille, ça peut évoluer. On a découvert qu’en apprenant à développer la dimension qui nous manque, on peut se rapprocher d’un attachement sécurisant», conclut-il.

Voyez l’entrevue intégrale dans la vidéo ci-dessus.