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L'employée gérant l'entreprise de Diddy brise son silence sur son rôle dans les crimes du rappeur

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Sarah-Maude De Rive

2025-03-25T23:00:00Z
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Kristina Khorram, qui a présidé l'équipe de Diddy à travers les années, est accusée d'avoir soutenu le rappeur dans ses manigances.

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L'employée a voulu mettre les pendules à l'heure par rapport aux allégations qu'elle aurait été «complice» aux terribles crimes pour lesquels Sean Combs sera jugé lors de son procès en mai.

Tandis que plusieurs ont émis l'hypothèse que Kristina aurait permis à Diddy de mettre en place le nécessaire pour réaliser ses actes de racket, de trafic sexuel, de coercition et transport en vue de prostitution, ou du moins qu'elle possède plusieurs informations incriminantes, elle a exprimé clairement son côté de la chose.

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«Ces fausses allégations sur mon implication causent des dommages irréparables et incalculables à ma réputation et à mon bien-être émotionnel ainsi qu'à celui de ma famille. Je n'ai jamais toléré, aidé ou encouragé l'agression sexuelle de qui que ce soit. Je n'ai jamais non plus drogué qui que ce soit», a déclaré Kristina au Rolling Stone

«L'idée que l'on puisse m'accuser d'avoir joué un rôle dans le viol de quelqu'un, ou même d'avoir été spectatrice de ce viol est plus que bouleversante, dérangeante et impensable. Ce n'est pas ce que je suis, et je suis de tout cœur avec toutes les victimes d'agressions sexuelles. Je suis persuadé que les allégations portées contre moi seront démenties».

Kristina était la gérante de Combs Enterprises, la compagnie du rappeur critiquée pour son lien suspecté avec les «Freak Offs» de Sean Combs. Ce dernier avait dit dépendre beaucoup de son employée, puisqu'elle faisait «tout fonctionner» dans son entreprise et sa vie.

AFP
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«Elle est mon bras droit depuis 8 ans et a toujours prouvé qu'elle était capable d'exécuter et de faire avancer les choses.»

En plus de sa relation étroite avec l'artiste déchu, un autre détail incriminant continue de mettre Kristina dans l'eau chaude: le producteur Rodney «Lil Rod» Jones, qui a poursuivi son ancien collaborateur Diddy pour l'avoir harcelé sexuellement, drogué et menacé, a mentionné Khorram dans son procès.

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Il affirme qu'il a ensuite parlé à la gérante des événements. Selon Jones, elle aurait répondu : «Vous savez, Sean sera Sean». Il a également dit qu'elle avait «tenté de minimiser les attouchements de M. Combs (...) en les qualifiant de jeux amicaux, déclarant que ces actes étaient la manière de M. Combs de “montrer qu'il vous aime bien”». Il ajoute même qu'elle payait des prostituées pour M. Combs et demandait au reste de ses employés de transporter des substances illicites qu'elle commandait, se rattachant aux détails de l'action en justice qui condamnait Diddy en septembre dernier.

Quoique la poursuite de Lil Rod a été qualifiée de «mensongère», Kristina a aussi été citée dans la plainte de Phil Pines, ex-assistant du rappeur, qui aurait été forcé de s'occuper du bordel causé par Diddy lorsqu'il a attaqué et violenté une jeune femme dans l'une de ses infâmes soirées. Dans la série documentaire The Fall of Diddy, Pines affirme que Khorram était au courant de l'agression présumée et qu'elle n'a rien fait.

Il demeure que l'employée dénoncée continue de nier toute implication, tout comme l'équipe légale de Combs assure que ce dernier est innocent, et qu'il n'aurait «jamais agressé sexuellement ni pris part à trafic sexuel».

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