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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

L’échec avant des Panthers force les Oilers à s’ajuster

Ce n’est pas facile de jouer contre les champions de la Coupe Stanley

L’efficacité des Panthers dans le territoire adverse est un défi pour les Oilers.
L’efficacité des Panthers dans le territoire adverse est un défi pour les Oilers. Getty Images via AFP
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Photo portrait de Dave Lévesque

Dave Lévesque

2025-06-08T20:44:47Z
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SUNRISE | Les Panthers de la Floride donnent du fil à retordre à leurs adversaires, surtout avec leur échec avant agressif, si bien que les Oilers ont décidé d’agir. 

Dimanche à l’entraînement, les trois paires défensives des Albertains avaient été modifiées.

«Nous faisons toujours des ajustements pour contrer ce que l’autre équipe fait. Les choses peuvent changer, que ce soit après la première période ou plus tard dans le match», a indiqué l’entraîneur-chef Kris Knoblauch, qui a précisé que ça ne nécessitait pas beaucoup d’ajustements pour ses joueurs.

«Heureusement, les gars sont à l’aise parce que nous avons souvent changé la formation au cours de la saison.»

Et ne cherchez pas les têtes basses, la défaite en deuxième prolongation vendredi ne semble pas avoir laissé de traces.

«Tout de suite après, il y a de la frustration et on repasse les images, mais on n’a pas le choix de passer au prochain match afin d’être à notre meilleur», a soutenu Leon Draisaitl.

En équipe

L’échec avant des Panthers est sans doute la première source de préoccupations des Oilers, car les Floridiens n’ont pas exactement la même répartition du talent que celle des Albertains. C’est une équipe au complet que les Oilers doivent freiner.

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«Nous pouvons mieux sortir les rondelles et ça ne dépend pas seulement des défenseurs, les attaquants doivent aussi y contribuer», a insisté Connor McDavid.

Pour Knoblauch, l’essentiel est de gérer l’échec avant pour faire en sorte que son équipe coupe l’herbe sous les pieds des joueurs des Panthers. Ça veut dire freiner les jeux qui mènent à cet échec avant.

«La première chose à faire est de ralentir l’échec avant en gérant le moment où la rondelle est rejetée dans le fond de notre zone pour faire en sorte que ça ne devienne pas une chasse à la rondelle de la part de tous leurs joueurs.»

Aucune place à l’erreur

Avec deux matchs qui se sont terminés en prolongation, c’est un euphémisme de dire qu’il n’y a aucune place à l’erreur.

«Il y a beaucoup de matchs comme ça à ce moment de l’année, a tempéré Leon Draisaitl. C’est ce qui se produit quand deux très bonnes équipes s’affrontent, il faut donc faire très attention aux détails.»

Kris Knoblauch ne se fait pas d’illusions, ça sera comme ça pour toutes les rencontres de la finale.

«Toute la série sera serrée et ça va se jouer sur un jeu. Il faut s’assurer que notre façon de gérer les petits détails va nous permettre d’avoir le dessus parce que quand deux équipes sont aussi égales que ce qu’on voit en ce moment, l’attention aux détails est essentielle.»

Par ailleurs, Knoblauch et les Oilers se présentent en Floride en étant sûrs de pouvoir tirer leur épingle du jeu. Les Oilers ont présenté une excellente fiche sur les glaces adverses, où ils ont amassé seulement cinq points de moins qu’à la maison.

«Toutes les bonnes équipes tirent de la fierté à bien jouer à la maison et sur la route et les formations qui le font bien sont capables de jouer de la même façon chez elle et chez l’adversaire. C’est une question de constance.»

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